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Transports

Comment Toyota a pu produire 10 millions de véhicules en 12 mois

Toyota mutualise ses méthodes de production pour ses marques, ce qui lui a permis de vendre plus de 10 millions de véhicules en un an.

Toyota mutualise ses méthodes de production pour ses marques, ce qui lui a permis de vendre plus de 10 millions de véhicules en un an. - -

Le constructeur japonais a annoncé, ce mercredi 23 avril, avoir battu un record en vendant plus de 10 millions de véhicules en un an. Un volume qui force tous les groupes du secteur à mutualiser leur production.

Vendre plus pour gagner plus, sans dénaturer l'image de chaque marque. Pour résoudre cette équation, les constructeurs ont tous adopté le principe d'une mutualisation à l'extrême.

L'optimisation de la production a notamment permis à Toyota de vendre 10 millions de véhicules depuis avril 2013, comme le constructeur l'a annoncé ce mercredi 23 avril.

Cette mise en commun des bases techniques, invisible pour le client, permet de réduire les coûts, et donc de développer plus de modèles avec moins d'argent. Cette pratique ne concerne pas le design, qui reste propre à chaque marque.

Les Golf et les Audi A3 construites à partir des mêmes bases techniques

Ces mutualisations concernent les différentes marques de grands groupes. Par exemple, dans la galaxie Volkswagen, il y a dix marques. Parmi elles, les Golf et Audi A3 reposent sur les mêmes bases techniques, tout comme les gros 4X4 Volkswagen, Audi, et Porsche.

Plus proche de nous, Renault-Nissan a mis en place 3 plates-formes modulaires en commun. Elles permettront de développer 14 véhicules aux styles très différents, entre Renault et Nissan. Ces véhicules couvriront les segments les plus rentables et représentent, rien qu'au niveau de l'alliance, 1,6 million de voitures par an.

En revanche, cette méthode a un gros inconvénient: en cas de petit défaut sur un modèle, les campagnes de rappel vont concerner un grand nombre de véhicules. Ce qui a été le cas dernièrement chez Toyota, mais aussi chez General Motors.

Mathieu Sevin