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Twitter souhaite supprimer 9% de ses effectifs dans le monde

Dans le cadre de ses efforts pour devenir rentable, le groupe va supprimer 9% de ses effectifs au niveau mondial. (image d'illustration)

Dans le cadre de ses efforts pour devenir rentable, le groupe va supprimer 9% de ses effectifs au niveau mondial. (image d'illustration) - Emmanuel Dunand - AFP

Le réseau social, qui n'a jamais dégagé de bénéfices depuis sa création en 2006, a décidé de tailler dans ses effectifs pour enfin devenir rentable.

Le site de microblogs américain Twitter, sujet de nombreuses rumeurs de reprise, a annoncé qu'il allait supprimer 9% de ses effectifs au niveau mondial, dans le cadre de ses efforts pour devenir rentable en 2017. La restructuration "va se concentrer sur la réorganisation des équipes de vente, partenariats et marketing", souligne dans un communiqué le groupe, qui n'a jamais dégagé de bénéfice net depuis sa création il y a 10 ans.

"Nous devenons plus stricts sur la façon dont nous investissons dans nos activités et nous nous fixons comme objectif d'aller vers la rentabilité en 2017", explique Anthony Noto, le directeur financier de l'entreprise. "Nous avons l'intention d'investir pleinement dans nos priorités absolues, tout en accordant une moindre priorité à certaines initiatives et en simplifiant la façon dont nous opérons dans d'autres secteurs", ajoute-t-il dans ce communiqué sans préciser quelles initiatives sont concernées. 

103 millions de dollars de perte nette 

Le groupe a un peu réduit sa perte nette à 103 millions de dollars (94 millions d'euros) contre 132 millions (120 millions d'euros) l'an dernier. Mais son bénéfice par action ajusté et hors élément exceptionnel, la référence à Wall Street, ressort à 13 cents là où les analystes attendaient 9 cents.

Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 8% à 616 millions de dollars, un chiffre au-dessus des prévisions des analystes (606 millions), a souligné l'entreprise. 

À la Bourse de New York le titre grimpait de 3,99% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle. 

A.M. avec AFP