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Uber en passe de devenir la start-up la plus chère de l'histoire

Uber pourrait très vite dépasser la valorisation de Facebook avant que le réseau social ne soit coté à Wall Street.

Uber pourrait très vite dépasser la valorisation de Facebook avant que le réseau social ne soit coté à Wall Street. - Britta Pedersen - AFP

L'entreprise de voiture de tourisme avec chauffeur s'apprêterait à lever un milliard de dollars de fonds, ce qui porterait sa valorisation à 60-70 milliard. Plus que Facebook en 2011, avant sa cotation.

Uber est en passe de devenir la start-up la plus chère du monde. La dernière levée de fonds du service américain de réservation de voitures avec chauffeur ne date pourtant que de l'été dernier. Mais Uber en envisage une autre, très vite. Et pas une petite: le groupe serait sur le point de lever 1 milliard de dollars, selon le New York Times. Ce serait le huitième tour de table du groupe depuis sa naissance en 2009.

Uber, aujourd'hui valorisé à 50 milliards de dollars, passerait à 60 ou 70 milliards. Elle deviendrait ainsi la start-up non-cotée qui vaut le plus cher de l'histoire. A titre de comparaison, l'entreprise dépasse aujourd'hui la valorisation de Facebook en 2011, avant que le réseau social ne se cote en Bourse.

La cotation ? Pas tout de suite

La prochaine étape sera-t-elle, comme pour le groupe de Mark Zuckerberg, l'introduction en bourse? Pas tout de suite, prévient son fondateur, Travis Kalanick. "Chaque chose en son temps, nous devons encore grandir", souligne-t-il.

La société fait partie des stars parmi les "licornes", les startups non cotées évaluées à plus d'un milliard de dollars, dont le nombre explose actuellement. Mais de plus en plus, ces start-up hésitent à s'introduire sur des marchés jugés trop volatils. Alors qu'elles franchissaient le pas en moyenne six ans après leur création en 2011, elles attendent désormais huit ans.

Uber est présent dans 300 villes et 63 pays. 30% des trajets de l'entreprise, se font aujourd'hui en Chine. Le groupe est en plein plan d'expansion internationale avait indiqué en août vouloir investir un milliard de dollars en Inde d'ici au printemps 2016. 

Jean-Bernard Cadier, édité par N.G.