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Vannier (Bull) espère "la réussite" de l'OPA amicale d'Atos

Philippe Vannier était l'invité de BFM Business ce 9 juin.

Philippe Vannier était l'invité de BFM Business ce 9 juin. - -

Philippe Vannier, président directeur général de Bull, était l'invité de BFM Business ce lundi 9 juin. Il est revenu sur l'OPA amicale d'Atos sur son groupe.

"L'OPA amicale a toutes les chances de réussir". Philippe Vannier, président directeur général de Bull, était l'invité de BFM Business ce lundi 9 juin, et il est revenu que l'OPA amicale d'Atos sur Bull. Fin mai, Atos a annoncé qu'il comptait racheter Bull pour profiter de ses compétences en matière de cybersécurité et de traitement des gigantesques masses de données. Il veut donner naissance "au numéro 1 du cloud en Europe".

Dans les détails, Atos propose 4,90 euros par action Bull, ce qui valorise l'ensemble de la société à 620 millions d'euros. Ce prix traduit une prime de 30% sur le cours moyen de Bull au cours des trois derniers mois.

"Ce projet est intéressant et créateur de valeurs", précise Philippe Vannier. Et il ajoute : "Atos va créer un groupe de plusieurs dizaines de milliards d'euros, avec une activité de type SSII. Il y aura trois activités : payement sécurisé, cloud computing et big data et sécurité qui sera Bull".

Par ailleurs, le patron de Bull affirme que le groupe de Thierry Breton garde son projet sur Steria. L'offre est valable jusqu'au 27 juin. "L'offre faite sur Steria avec le projet Bull prendrait encore plus de force. Cela doperait fortement l'efficacité de la structure nouvelle dans le domaine des infrastructures, dans le cloud et dans le big data".

Les supercalculateurs sont l'avenir

Philippe Vannier a expliqué que Bull mise, pour l'avenir, sur les supercalculateurs. " Ils sont les moteurs nécessaires pour exploiter le big data. Nous sommes les seuls en Europe et nous en vendons quelques dizaines par ans. Ils coutent des dizaines de millions d'euros".

Et il explique que le monde du supercalculateur évolue très rapidement. "Tous les ans, nous doublons la puissance de nos machines. Le nombre de données évoluent de manière exponentielle. 80% des données numériques aujourd'hui n'existaient pas il y a deux ans".

Et selon lui, l'activité du futur est la virtualisation. "Les entreprises vont mettre les informations dans le cloud. Nous allons créer de la valeur de ces informations.

D. L.