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BTP

Vinci va porter plainte contre X

Vinci a précisé que, selon des investigations menées en interne, il n'a pas été victime d'un piratage informatique mais d'usurpation d'identité.

Vinci a précisé que, selon des investigations menées en interne, il n'a pas été victime d'un piratage informatique mais d'usurpation d'identité. - Eric Piermont-AFP

Alors que l'Autorité des marchés financier (AMF) a décidé de mener ses propres investigations, Vinci affiche son intention de porter plainte contre X, à la suite de la diffusion de fausses informations dont il a été victime.

Le groupe de BTP et concession affiche son intention de déposer une plainte contre X après avoir été victime mardi 22 novembre 2016, d'un faux communiqué, évoquant d'énormes erreurs comptables, qui a fait chuter son titre en Bourse pendant quelques minutes.

Vinci a précisé que, selon des investigations menées en interne, il n'a "pas été victime d'un piratage informatique mais d'usurpation d'identité", avec la création de fausses adresses mail au nom de responsables du groupe, ainsi que d'un faux site internet. Le groupe a confirmé "l'ensemble des informations financières diffusées à ce jour aux marchés financiers, notamment s'agissant des perspectives de chiffre d'affaires et de résultats pour 2016".

L'AMF mène ses propres investigations

Mardi 22 novembre après-midi, un communiqué de presse mensonger, envoyé à plusieurs médias, dont l'AFP, et relayé par l'agence d'informations financières Bloomberg, avait annoncé une révision des comptes financiers de Vinci à la suite d'énormes erreurs comptables ayant entraîné le licenciement de son directeur financier. Ce faux communiqué avait fait s'effondrer de plus de 18%, à 16H05, le titre du groupe de BTP et de concessions.

Dans la foulée, le groupe avait démenti "formellement l'ensemble des informations figurant dans ce faux communiqué", indiquant étudier "toutes les actions judiciaires à donner suite à cette publication".

Par ailleurs, l'Autorité des marchés financiers a indiqué lancé ses propres investigations sur cette affaire. Le régulateur "considère qu’il s’agit d’un grave dysfonctionnement du marché dont elle va s’attacher à déterminer toutes les responsabilités. Il s’agit de diffusion de fausses informations qui conduisent l’AMF à mener des investigations. Il convient également de vérifier qui pourrait en avoir tiré profit via une possible manipulation de cours".

F.B avec AFP