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Vivendi entame des négociations exclusives pour la cession de Maroc Telecom

Vivendi devrait retirer 4,2 milliards de la cession de ses parts dans Maroc Telecom.

Vivendi devrait retirer 4,2 milliards de la cession de ses parts dans Maroc Telecom. - -

Le groupe Vivendi a annoncé, ce 23 juillet, entrer en négociations exclusives avec le géant émirati Etisalat pour lui céder sa participation de 53% dans Maroc Telecom. L’opération devrait être finalisée avant la fin de l’année.

La pépite Maroc télécom, principal opérateur de télécommunications du royaume marocain, va changer de main. Vivendi a annoncé, ce 23 juillet, entrer en négociations exclusives avec le géant émirati Etisalat pour lui céder sa participation de 53% dans Maroc Telecom. Il était devenu le seul candidat en lice au rachat, après le retrait de l'offre du qatari Ooredoo à la mi-juin.

"Le produit de cession en cash pour Vivendi s'élève à 4,2 milliards d'euros, dont 310 millions d'euros au titre du dividende 2012", précise le conglomérat français dans un communiqué.

L'offre d'Etisalat valorise la participation dans Maroc Telecom à un prix par action de 92,6 dirhams marocains, selon Vivendi.

L'Etat marocain détient 30% de Maroc Telecom, coté à la Bourse de Casablanca, et veut s'assurer que le nouveau propriétaire de Maroc Telecom réalisera des investissements dans les infrastructures mobiles et haut débit.

"Des discussions vont se tenir en parallèle avec un consortium d'investisseurs institutionnels marocains dans le but de définir les conditions de son éventuel investissement", indique le communiqué.

Un pas de plus vers le recentrage de Vivendi

Pour le Français, cette cession est primordiale. Depuis qu'il a renoncé à scinder en deux le groupe, Vivendi veut se désengager des télécoms. Il a ainsi déjà cherché à vendre l’opérateur télécom brésilien GVT, sans succès. Pour Maroc Telecom, le groupe table sur une finalisation de l’opération avant la fin 2013, sous réserve d’obtention des autorisations réglementaires.

Dans le même temps, Vivendi cherche à se recentrer sur le secteur très lucratif du jeu vidéo, la télévision payante et la musique. Et surtout, il cherche toujours à réduire sa dette.

C.C avec AFP