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  Cette voiture de sport américaine est en partie imprimée en 3D

En aluminium et fibre de carbone, la voiture affiche un poids de seulement 635 kg

En aluminium et fibre de carbone, la voiture affiche un poids de seulement 635 kg - Divergent Microfactories

Le châssis de ce bolide a été produit par une imprimante 3D. La start-up californienne qui a conçu ce prototype, cherche des partenariats pour industrialiser de petites séries.

Après l'aéronautique, l'automobile est-elle à l'aube d'une prochaine révolution industrielle? Une start-up californienne, Divergent Microfactories, a présenté un prototype de voiture sportive qui repose sur l'impression 3D pour ses composants de structure centraux.

Elle estime que son véhicule pourrait être fabriqué en petite série par des unités d'impression 3D délocalisées, défiant ainsi les processus de fabrication traditionnels propres à l'industrie automobile.

Vue de l'extérieur, la Blade (c'est son nom) aborde fière allure et s'avère ultra-puissante. Elle est propulsée par un moteur à quatre cylindres de 700 chevaux à propulsion hybride, gaz naturel/essence.

Mais c'est à l'intérieur du véhicule qu'une révolution invisible se niche. Le processus de fabrication des éléments de structure fait appel à la fabrication "additive".

Son châssis léger combine aluminium et fibre de carbone

Cette technique consiste à déposer des couches successives de matière pour former des pièces. En l'occurrence, la Blade s'appuie sur une combinaison d'éléments en aluminium et en fibre de carbone, qui forment un châssis léger et a priori résistant.

Ce châssis de conception et de fabrication totalement inédite, contribue à un poids total de seulement 635 kilos pour cette voiture. D'où ses performances étonnantes, puisque elle peut atteindre une vitesse de 0 à 100 Km/h en seulement 2 secondes. 

La société américaine cherche à lever 10 millions de dollars pour construire une usine au cours des 18 prochains mois afin de perfectionner l'outillage nécessaire pour le véhicule. Elle espère aussi "franchiser" sa technologie pour la mettre à disposition de petites unités de fabrication en 3D.

Jusqu'à miantenant, l'industrie automobile traditionnelle s'est surtout intéressée à l'impression 3D de composants en plastique pour des éléments comme les poignées intérieures des véhicules. Rien n'indique pour l'instant que cette technique puisse intervenir dans la production en masse de milliers de voitures.

Frédéric Bergé