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Transports

Volvo mise tout sur l’hybride

Au salon de Shanghai, Volvo dévoilera la S60L T6 Twin Engine. Ci-dessusn la XC90 plug-in Hybrid.

Au salon de Shanghai, Volvo dévoilera la S60L T6 Twin Engine. Ci-dessusn la XC90 plug-in Hybrid. - Geoff Robbin (AFP)

La marque suédoise contrôlée par le chinois Geely va proposer des motorisations mixtes essence/électrique sur l’ensemble de sa gamme.

À quelques jours de l’ouverture du salon automobile de Shanghai, qui se tiendra du 22 au 29 avril, les constructeurs tentent de séduire la clientèle asiatique. Parmi eux, Volvo qui devrait annoncer un virage étonnant.

Après le succès des versions Plug-In Hybrid SUV XC90 et V60, le constructeur suédois a décidé de passer à la vitesse supérieure. Et il ne compte pas faire dans la demie-mesure. Tous les modèles du constructeur suédois seront déclinés en deux versions : essence et plug-in hybride. Le succès des XC90 et V60 est à l'origine de cette décision qui confirme la stratégie initiée en 2012.

Au salon de Shanghai, cette axe stratégique est incarné par la S60L T6 Twin Engine dont les ventes en Chine vont démarrer dès la fin du mois. Et pour cause, il s’agit du premier modèle "made in China". Cette voiture fabriquée dans l’usine de Chengdu est équipée d’un moteur essence Drive-E 2 litres 4 cylindres relié à un moteur électrique de 50 kWh alimenté par des batteries lithium-ion de 11,2 kW.

Les infrastructures électriques européennes trop balbutiantes

"C’est l’un des véhicules hybrides les plus performants du marché", affirme Volvo. Il libère en effet 306 ch (238+68) pour des émissions se limitant à 49 g/km. En mode électrique, l’autonomie de cette S60L n’est que de 53 km ce parfait pour un usage en ville.

Pour le tout électrique, Volvo en revanche choisi d'attendre: "Nous avons développé un modèle tout électrique dont le prototype a été présenté. Mais nous ne nous engagerons pas tout de suite dans cette technologie", nous a précisé une porte-parole du groupe. "L’autonomie reste encore à améliorer. Celle de la C30 que nous avons présentée est de 140 km, mais c’est loin d’être suffisant pour notre clientèle." Mais surtout Volvo estime que pour l’heure, "les infrastructures sont encore trop balbutiantes en Europe".

Pascal Samama