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Yannick Bolloré promet de rester à la tête d'Havas

Yannick Bolloré a démenti l'arrivée imminente de son père Vincent à la tête de Vivendi

Yannick Bolloré a démenti l'arrivée imminente de son père Vincent à la tête de Vivendi - -

Le fils de Vincent Bolloré deviendra président du conseil d'administration de l'agence de publicité le 30 août prochain.

Yannick Bolloré, aujourd'hui directeur général délégué d'Havas, va devenir président du conseil d'administration lors du prochain conseil, le 30 août prochain.

Et le fils de Vincent Bolloré promet rester à la tête de l'agence de publicité, dont le groupe Bolloré détient 37%. "Je suis à 110% à 120% chez Havas, et je ne compte pas changer les choses dans les prochaines années. Je pense sincèrement que je vais rester chez Havas pour du très long terme. C’est enregistré, on pourra retrouver les bandes!", a-t-il assuré, mercredi 26 juillet sur BFM Business, coupant ainsi court aux spéculations qui le voyaient arriver prochainement chez Canal Plus ou chez sa maison-mère Vivendi.

Les priorités de Vincent Bolloré

Car, depuis l'an dernier, le groupe Bolloré est devenu le premier actionnaire de Vivendi, avec 5% du capital, et Vincent Bolloré est rentré au sein de son conseil de surveillance.

Certains verraient même l'industriel breton prendre la présidence du conseil de surveillance de Vivendi dès la fin de cet été. "Je ne le crois pas", a démenti son fils Yannick. "La priorité de Vincent Bolloré, c’est le dévéloppement des solutions de stockage d’électricité. Et Vivendi est un investissement de long terme".

Les affaires DSK et Cahuzac

Yannick Bolloré a confirmé qu'Havas était en quête d'acquisitions, "par exemple dans le big data".

Enfin, il a minimisé les problèmes causés par l'activité de communication politique de sa filiale Euro RSCG, qui a notamment travaiillé pour DSK puis Jérôme Cahuzac: "Cela représente une part microsocopique [de notre activité]. Ce qui nous intéresse, ce sont les clients privés. Je ne crois pas [que les affaires DSK et Cahuzac] aient nuit à notre image. Cela n’a pas eu d’impact sur notre relation avec nos clients".

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Jamal Henni