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Affaire Tapie: Christine Lagarde ou Stéphane Richard, qui dit vrai?

Christine Lagarde et Stéphane Richard, ici en 2010, vont se livrer bataille devant la CJR.

Christine Lagarde et Stéphane Richard, ici en 2010, vont se livrer bataille devant la CJR. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

La directrice du FMI et le PDG d'Orange sont tous les deux convoqués ce mercredi 19 mars devant la Cour de Justice de la République dans le cadre de l'enquête portant sur l'affaire Tapie.

Christine Lagarde et Stéphane Richard, son ancien directeur de cabinet au ministère de l'Economie sous Nicolas Sarkozy sont convoqués ce 19 mars devant la Cour de Justice de la République dans le cadre de l'affaire Tapie.

L'ancienne ministre de l'Economie est simple témoin assisté dans cette affaire. Stéphane Richard a été mis en examen. Les Juges vont tenter de les mettre face à leurs contradictions, alors qu'ils ont livré deux versions des faits très différentes. L'un des deux a, en effet, forcément menti.

Christine Lagarde s'est contredite dans cette affaire, en 2008. En effet, devant les députés, elle a assumé parfaitement l'arbitrage. Elle a confirmé avoir donner des instructions pour soutenir cette décision. En clair, c'est en parfaite connaissance de cause qu'elle a agi.

Deux versions différentes

Une version très différente de celle que la patronne du FMI, une fois rattrapée par l'affaire, a livré devant Cour de Justice de la République. Elle renvoie alors la responsabilité à son ancien directeur de cabinet.

Stéphane Richard aurait notamment utiliser sa griffe, une sorte de signature pré-imprimée, à son insu, sur une lettre absolument capitale dans cette affaire, puisqu'il s'agit des ultimes instructions. Une sorte de feu vert pour aller à l'arbitrage.

"Faux" rétorque-t-on dans l'entourage de l'actuel patron d'Orange. "Les procédures ont été respectées", explique-t-on. La ministre était parfaitement au courant. L'un des deux a donc forcément menti, sachant qu'ils jouent aussi gros l'un que l'autre pour la poursuite de leur carrière.

La rédaction