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Affaire Tapie: Richard renvoie la balle à Lagarde

Stéphane Richard va également contester sa mise en examen devant la Coru d'appel de Paris

Stéphane Richard va également contester sa mise en examen devant la Coru d'appel de Paris - -

Dans une déclaration écrite à l'AFP, ce lundi 24 juin, le patron d'Orange et ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde assure que la patronne du FMI a choisi l'arbitrage "en totale connaissance de cause" pour solder le litige entre le Crédit Lyonnais et Bernard Tapie.

Stéphane Richard l'assure. Dans une déclaration écrite et transmise, ce lundi 24 juin, à l'AFP, il déclare que l'ex-ministre de l'Economie Christine Lagarde, dont il était le directeur de cabinet à Bercy de 2007 à 2009, a opté "en totale connaissance de cause" pour l'arbitrage.

Il s'agissait alors de trouver un moyen de régler le litige qui opposait Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas.

Dans cette même déclaration le PDG d'Orange annonce également sa décision de contester devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris sa mise en examen pour "escroquerie en bande organisée", qu'il juge "infondée et infamante".

En réponse aux informations de presse

La patronne du Fonds monétaire international (FMI), qui a été placée sous le statut de témoin assisté, avait déclaré fin mai aux magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) que Stéphane Richard paraissait très favorable à la solution de l'arbitrage.

Elle avait alors estimé qu'elle aurait pu avoir plus d'informations dans le processus de décision qui l'a amenée à opter pour le choix controversé de l'arbitrage entre Bernard Tapie et le Consortium de réalisation (CDR), qui gérait l'héritage du Crédit Lyonnais.

"Suite aux articles parus dans certains médias ces derniers jours, je tiens à préciser que c'est en parfaite information de la position des différents services de l'Etat et en totale connaissance de cause que Christine Lagarde (...), dont j'étais le directeur de cabinet, a donné instruction par écrit de voter en faveur de la décision de l'entrée en arbitrage", a indiqué Stéphane Richard à l'AFP. "Je confirme l'avoir tenue en permanence informée de toutes les évolutions de ce dossier".

J.M. avec AFP