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Affaire Tapie: Stéphane Richard convoqué par la Cour disciplinaire budgétaire?

Stéphane Richard, invité sur BFM Business, mercredi 24 avril

Stéphane Richard, invité sur BFM Business, mercredi 24 avril - -

L'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde nie avoir été convoqué par l'organe de poursuite de la Cour des comptes. Sur BFM Business, mercredi 24 avril, il affirmait ne pas redouter les développements de l'affaire.

Stéphane Richard nie. Le PDG de France Télécom et ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, a contesté ce jeudi 25 avril avoir été mis en cause par la Cour de discipline budgétaire et financière, concernant l'arbitrage dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais, comme l'indique Le Monde daté du 25 avril.

"Stéphane Richard a reçu le 8 avril dernier du ministère public près la CDBF deux courriers auxquels étaient joints deux réquisitoires datés du 25 mai 2011 visant exclusivement: le premier le Président du Consortium de Réalisation (CDR), le second le Président de l'Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR), pour des faits laissant présumer l'existence d'irrégularités dans la gestion de ces deux organismes au cours des exercices 2007 et 2008" a indiqué à l'AFP son avocat Maître Jean-Etienne Giamarchi.

Il poursuit: "mais Stéphane Richard n'est à aucun moment visé par ces deux réquisitoires et aucun des faits qu'ils relèvent ne lui est imputé à faute. Les courriers précités mentionnent simplement que le rapporteur en charge de ces dossiers à la CDBF se propose de l'entendre sur ces faits. Mais à ce jour il n'a reçu aucune convocation".

Richard ne s'est "pas enrichi dans cette affaire"

Interrogé mercredi 24 avril sur BFM Business, celui qui dirigeait le cabinet de la ministre de l'Economie à Bercy au moment de la décision de recourir à la procédure d'arbitrage, avait déclaré "ne pas redouter" les développements de cette enquête car il ne s'était "pas enrichi dans cette affaire".

"Je n'ai fait que mon job. J'étais directeur de cabinet. Ce n'est pas moi qui ai pris la responsabilité politique de cette décision. Ceux qui l'ont fait, d'ailleurs, l'assument parfaitement", avait-il ajouté.

Une information judiciaire contre X a été ouverte à Paris en septembre 2012 sur la décision de Bercy de recourir à un arbitrage dans le contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur la vente litigieuse d'Adidas par la banque en 1993.

Diane Lacaze