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Allocations: Sarkozy dénonce "une attaque brutale" contre la famille

Nicolas Sarkozy a vivement critiqué la politique de François Hollande, notamment la modulation des allocations familiales en fonction des revenus.

Nicolas Sarkozy a vivement critiqué la politique de François Hollande, notamment la modulation des allocations familiales en fonction des revenus. - Valery Hache - AFP

En meeting à Nice mardi, l’ancien chef de l’Etat s’en est vivement pris à la modulation des allocations familiales en fonction du revenu, ainsi qu’à la politique de François Hollande.

Alors que l’annonce d’une modulation des allocations familiales a provoqué la colère de nombreuses associations, Nicolas Sarkozy n’a pas manqué de saisir la balle au bond. L’ancien chef de l’Etat, en meeting à Nice mardi 21 octobre, s’en est vivement pris à la mesure initiée par les députés socialistes, la qualifiant notamment d’ "attaque brutale contre la famille".

Vantant "notre politique familiale", qui est "issue du Conseil national de la Résistance", et "citée comme exemple dans le monde entier", il s’est ensuite attaqué à la politique de l’exécutif dans son ensemble. "Jusqu'où ce gouvernement va nous entraîner, dans cette obsession de détruire, de près ou de loin, ce qui n'est pas socialiste?", a lancé le candidat à la présidence de l'UMP, devant environ 3.000 personnes qui l'applaudissaient, et ont scandé à de nombreuses reprises "Nicolas, président".

Cette décision "va enlever du pouvoir d'achat aux familles"

"Je ne peux pas accepter cette attaque brutale, injuste, sectaire contre la famille", a-t-il déclaré. Selon lui, "cette décision va enlever du pouvoir d'achat aux familles au moment où la croissance est nulle. Il faut rétablir la politique familiale qui a fait la grandeur de la France", a-t-il martelé.

L'ancien président s'en est également pris à son successeur, qui, après avoir touché à la politique familiale, a "scandaleusement" remis un jour de carence pour les fonctionnaires. "Vous savez pourquoi il fait ça? Parce que François Hollande, lorsqu'il regarde les Français, il regarde une clientèle", a-t-il asséné.

Etaient notamment présents, outre son épouse Carla Bruni-Sarkozy, Christian Estrosi, maire de Nice, Eric Ciotti, président du Conseil général, les députés Laurent Wauquiez, Jean Leonetti et Lionnel Luca, la députée européenne Nadine Morano, et la copéiste Michèle Tabarot.

Après un jeu de questions-réponses avec le public, et avant de regagner la propriété familiale de son épouse au Cap Nègre, le candidat à la présidence de l'UMP, a demandé à ses troupes de lui donner "un score sans conteste possible" le 29 novembre. Ainsi, "vous donnerez à votre président la force d'aller jusqu'au bout de son projet", a-t-il assuré.

Y.D. avec AFP