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Autoroutes: Hollande veut une sortie de crise rapide

Le gel des tarifs est une mesure "provisoire et conservatoire" a souligné François Hollande.

Le gel des tarifs est une mesure "provisoire et conservatoire" a souligné François Hollande. - Alain Jocard - AFP

Le président de la République a souhaité un "règlement global et définitif", dans les "prochains jours", du contentieux avec les sociétés d'autoroutes.

Le problème des autoroutes commence sérieusement à lasser le chef de l'Etat. François Hollande a souhaité, samedi 7 février, un "règlement global et définitif", dans les "prochains jours", du contentieux entre l'Etat et les sociétés d'autoroutes.

"Un contrat de confiance doit être signé entre les sociétés d'autoroutes et l'Etat", a affirmé le chef de l'Etat en inaugurant une portion d'autoroute entre Brive et Tulle, en Corrèze.

Le gel des tarifs est une mesure "provisoire et conservatoire", a-t-il souligné alors que les sociétés autoroutières, dénonçant un "excès de pouvoir", ont déposé, les 2 et 3 février, un recours devant le Conseil d'Etat, après la décision du gouvernement de suspendre la hausse des tarifs des péages de 0,57% qui devait entrer en vigueur le 1er février. Cette suspension doit laisser le temps d'attendre les conclusions du groupe de travail sur l'avenir des concessions.

"Décision unilatérale de suspendre la hausse des tarifs"

"La solution ne peut pas être dans le contentieux mais dans le règlement global, définitif de la gestion des autoroutes, dans la durée", a poursuivi François Hollande et "je pense que dans les prochains jours nous trouverons la conclusion à ce processus", a-t-il dit.

Auparavant, Pierre Coppey, président des concessions autoroutières de Vinci, avait dénoncé "la décision unilatérale de suspendre la hausse des tarifs" estimant qu'elle n'était "pas plus productive que l'appel aux juges pour en contester la légalité".

"Entendez notre message, il est temps de conclure car l'incertitude et le temps qui passe font peser de lourdes menaces" sur les concessions et les groupes qui les soutiennent, a-t-il lancé au président de la République.

D. L. avec AFP