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Avec la BPI le gouvernement montre "son attachement à la compétitivité"

Jean-Yves Gilet, directeur général du Fonds Stratégique d’Investissement met en avant le rôle de la BPI

Jean-Yves Gilet, directeur général du Fonds Stratégique d’Investissement met en avant le rôle de la BPI - -

Le directeur général du Fonds Stratégique d’Investissement, Jean-Yves Gilet, affirme sur BFM Business que la Banque publique d’investissement va simplifier les moyens d’aide aux entreprises.

La Banque publique d’investissement, une usine à gaz? Pour Jean-Yves Gilet, directeur général du Fonds Stratégique d’Investissement (FSI) qui va devenir la branche "fonds propres" de la BPI, c’est tout le contraire.

"La BPI est destinée à financer le développement des entreprises, quelque soit leur taille. Des grandes entreprises, jusqu’aux entreprises de tailles intermédiaires qui sont le cœur du renouveau industriel de la France, et également les PME. Dans cette logique-là, le fait de mettre en commun des outils publics, des outils renforcés, c’est quelque chose d’extrêmement structurant et positif", a-t-il déclaré au micro d'Hedwige Chevrillon sur BFM Business.

Une mise en commun des outils qui sera efficace

Mais pourquoi avoir eu besoin de créer la BPI, en plus du travail déjà effectué par Oséo et le FSI? "Mettre en commun les orientations, les politiques, au service de projets, d’entreprises, c’est un objectif important. Il faut quelque chose d’efficace, de simple et de lisible par les entreprises", explique Jean-Yves Gilet. Et selon lui, pour le gouvernement c’est aussi "le bon moyen de montrer son attachement à l’investissement et la compétitivité des entreprises".

Et concernant les accusations de risque de clientélisme? La BPI intègre, en effet, le rôle des régions. Elles seront membres du conseil d'administration et présideront son comité national d'orientation. "Naturellement, les élus politiques viendront présenter leur dossier pour favoriser telle ou telle entreprise", admet Jean-Yves Gilet. Mais il assure que déjà aujourd'hui, on fait "une analyse du caractère viable et durable du projet. Analyse la plus neutre possible".

Diane Lacaze