Le budget 2014 prévoit une dette et des prélèvements records
Le Haut conseil des finances publiques (HCFP) a jugé "plausible le scénario macroéconomique" d'une croissance de 0,9% du PIB et d'un déficit public de 3,6% en 2014, sur lequel le gouvernement a établi son projet de budget adopté ce mercredi 25 septembre en Conseil des ministres.
Le HCFP, présidé par le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a cependant relevé des "éléments de fragilité, notamment sur le scénario emploi".
De son côté, François hollande a "souligné que le budget faisait la part belle aux priorités que nous nous étions fixées : l'éducation, la sécurité, la préparation de l'avenir", selon la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
Il a "également souligné qu'en termes de recettes, nous respections notre engagement d'avoir des prélèvements obligatoires quasi stabilisés pour 2014 en attendant la stabilisation totale pour 2015", a-t-elle ajouté.
46,1% de prélèvements obligatoires
Il n'empêche, le taux de prélèvements obligatoires (PO) devrait atteindre l'an prochain un record à 46,1% du produit intérieur brut, soit moins que les 46,3% prévus dans le programme de stabilité transmis au printemps à Bruxelles, mais en nette hausse par rapport aux 45% de 2012.
Le gouvernement a en revanche revu à la hausse sa prévision de dette publique pour 2014, estimant qu'elle atteindra un niveau record de 95,1% du produit intérieur brut, contre 93,4% cette année, selon le projet de loi de finances présenté mercredi.
L'exécutif tablait jusqu'à présent sur un taux d'endettement de 94,3% l'année prochaine. Le reflux doit commencer à intervenir à partir de 2015.