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Ce qu'il faut retenir du "Grand oral" de Jean-François Copé

Jean-François Copé était l'invité de BFM Business mardi 18 octobre.

Jean-François Copé était l'invité de BFM Business mardi 18 octobre. - Joel Saget - AFP

Fiscalité, fonction publique, temps de travail... Ce mardi 18 octobre, le candidat à la primaire de la droite a détaillé son programme économique, en direct sur BFM Business.

Alors que l’élection présidentielle se jouera en grande partie sur le terrain de l’économie, le programme des candidats à la primaire de la droite et du centre est particulièrement scruté. C’est pourquoi BFM Business a invité ces derniers à passer leur grand oral.

Ce mardi 18 octobre, c'est Jean-François Copé qui a répondu pendant près d’une heure aux questions d’Hedwige Chevrillon et de ses intervenants.

Voici ce qu'il fallait en retenir:

La fiscalité

"Je plaide pour une baisse massive de la fiscalité: 50 milliards d’euros, 35 pour les entreprises, 15 pour les ménages. Il est capital d’avoir ce ratio-là, pour montrer que notre premier effort est de baisser le coût du travail".

"On baisse de 30 milliards les charges sociales patronales, et de 4 milliards les charges sociales salariales".

"Qui vous dit qu’une augmentation de 3 points de la TVA aura une incidence sur la consommation?" (...) "Le taux réduit ou les produits de 1ère nécessité ne seront pas concernés".

"Le CICE est une usine à gaz pour les PME, c’est effrayant".

Le temps de travail

"Je propose de généraliser le référendum d’entreprise".

"On ne peut pas considérer l’économie comme un bloc. On ne travaille pas pareil dans le numérique, dans le BTP, dans l’hôtellerie ou dans l’agriculture. C’est dans l’entreprise que doit se décider quel est le meilleur temps de travail".

La fonction publique

"Je propose que l’on mette fin à l’emploi à vie dans la fonction publique, pour les nouveaux entrants. Et que l’on y substitue le fait d’être en CDI ou en CDD, comme cela se fait dans l’armée. Cela concerne les trois fonctions publiques : d’État, territoriale et hospitalière".

Le droit du travail

"J’ai renoncé au contrat de travail unique. Pourquoi ? Parce que la France, c’est la France. Si demain on supprime les CDD, qu’on se retrouve avec un CDI unique, et que la gauche revient au pouvoir par malheur, c’est l’économie soviétique".

L’ISF et le crédit impôt recherche

"Je vais supprimer l’ISF. Mais mon idée est que toutes les incitations fiscales qui permettent de déduire de son ISF pour investir dans les PME n’existeront plus. Mon idée est de le transférer à l’impôt sur le revenu."

"Je ne supprime pas le Crédit impôt recherche, il faut même le développer. C’est cela qui fait que nous sommes un paradis fiscal en matière de recherche en France."

Les finances publiques

"Je ne veux plus qu’on joue avec les finances publiques".

"La crise de 2008 a bon dos. Je rappelle que l’Allemagne a eu deux fois plus de récession que la France en 2008 et 2009. Et elle se retrouve aujourd’hui en situation d’équilibre budgétaire".

Retrouvez la suite du Grand oral de l'économie en vidéo

Y.D.