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Chômage: les socialistes montent au front pour défendre la promesse de Hollande

Pour Bernard Cazeneuve les propos de François Hollande "ne manquent pas de pédagogie".

Pour Bernard Cazeneuve les propos de François Hollande "ne manquent pas de pédagogie". - -

Le gouvernement et les députés socialistes ont fait front commun, ce jeudi 28 novembre, pour défendre le président de la République, après une certaine confusion autour de sa promesse d'inverser le chômage avant la fin 2013.

Les socialistes tentent d'éteindre l'incendie. Ce jeudi 28 novembre, François Hollande a envoyé un message difficile à décrypter. En déplacement à Aubervilliers, le président a affirmé que "la bataille est engagée. Elle se jouera mois par mois. Nous devons travailler sans cesse. Ça prendra tout le temps qui est nécessaire".

D'aucuns ont pu comprendre que le président renonçait à inverser la courbe du chômage avant la fin 2013. Si bien que François Hollande a dû préciser et confirmer par deux fois qu'il maintenait cet objectif.

Mais le mal était fait, plusieurs médias ayant souligné un nouveau "couac" dans la communication de l'exécutif. Conscients du problème, les socialistes ont tenté de minimiser cette péripétie.

"Il n'y a pas d'incertitude", selon Bernard Cazeneuve

Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve est ainsi venu à la rescousse du chef de l'Etat en affirmant qu'"il n'y a pas d'incertitude" sur l'objectif d'inversion de la courbe. Et de le défendre encore plus: "quand François Hollande s'exprime, ça ne manque jamais de pédagogie, il a dit des choses extrêmement claires depuis plusieurs mois", a-t-il assuré.

Du côté des parlementaires socialistes, le premier à réagir a été le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, qui a appelé à "ne pas tomber dans une espèce de dramatisation" sur la date de l'inversion de la courbe du chômage.

Le Roux a "compris tout de suite"

Le chef de file du PS à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux a lui "compris tout de suite que l'objectif était maintenu mais qu'en même temps, il fallait continuer derrière, ne pas laisser penser que cette bataille pouvait être gagnée par la seule inversion".

Son homologue au Sénat, François Rebsamen a, de son côté, simplement confirmé que l'objectif, c'est l'inversion de la courbe avant la fin de l'année, c'est l'objectif du président de la République, du gouvernement et tous les parlementaires sont derrière".

Julien Marion avec agences