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Finances publiques

Croissance: la Banque de France vise 0,2% au troisième trimestre

La Banque de France confirme son estimation pour le troisième trimestre, et reste donc plus optimiste que l'Insee.

La Banque de France confirme son estimation pour le troisième trimestre, et reste donc plus optimiste que l'Insee. - Guilhem Vellut - Flickr - CC

L'industrie et les services devraient profiter de commandes en légère hausse, alors que le secteur du bâtiment reste morne, selon un rapport publié par la Banque de France, ce mercredi 8 octobre.

La Banque de France reste très légèrement plus optimiste que l'Insee. Elle a confirmé, ce mercredi 8 octobre, prévoir une croissance de 0,2% de l'économie française au troisième trimestre 2014, dans sa troisième et dernière estimation, fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de septembre.

L'Insee a pour sa part annoncé jeudi dernier prévoir une croissance de 0,1% au troisième trimestre, puis de 0,1% au quatrième trimestre, portant la croissance annuelle à 0,4%, soit la même prévision que le gouvernement.

L'industrie soutenue par l'agro-alimentaire et la chimie

La Banque de France analyse l'activité secteur par secteur dans son enquête. Dans l'industrie, les carnets de commandes sont jugés globalement convenables, les stocks ne diminuent pas et les effectifs sont inchangés.

Les chefs d'entreprise espèrent une hausse de la production en octobre. La baisse de la fabrication d'équipements, de machines et de matériels de transport a été compensée par la hausse de l'agro-alimentaire, de la chimie et de la pharmacie, précise la Banque de France.

Les services en hausse, le bâtiment en baisse

Dans les services, l'activité progresse très légèrement, sous l'effet notamment de la hausse du travail temporaire, souligne la Banque de France. Les effectifs diminuent un peu, les prix restent orientés à la baisse et les trésoreries n'évoluent quasiment pas. Selon les chefs d'entreprise, l'activité devrait faiblement augmenter en octobre.

Le bâtiment a accusé une nouvelle contraction de son activité du fait d'une baisse dans le gros oeuvre. La réduction des carnets de commandes s'accentue, les effectifs fléchissent et les prix des devis continuent de baisser. Les chefs d'entreprise tablent sur une baisse de l'activité en octobre.

J.S avec Reuters