Déficit: la France tiendra bien ses objectifs selon Moscovici
Pierre Moscovici tente de dissiper les doutes. Ce mercredi 22 janvier, le ministre de l'Economie et des Finances a assuré que la France ne fera pas faux bonds dans ses engagements pris auprès de Bruxelles.
"Les engagements pris devant la Commission européenne et nos partenaires de réduire les déficits jusqu'à une trajectoire qui nous mène en deçà de 3% en 2015 seront tenus", a-t-il déclaré lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Le dérapage du déficit de 2013 devrait, sauf improbable surprise, dépasser les 4,1% inscrits dans le collectif budgétaire de novembre.
C'est ainsi un des éléments qui font douter du respect de la trajectoire des finances publiques envoyée à Bruxelles. Elle prévoit un déficit public de 3,6% en 2013 et 2,8% en 2015.
Peu après la déclaration de Pierre Moscovici, le chef de file des députés PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux, a estimé qu'il fallait "montrer un signe le plus rapidement possible" aux "salariés les plus modestes", préconisant ainsi un geste "sur les premiers déciles de l'impôt'', "à partir du moment où les choses vont aller mieux".
Une nouvelle réunion sur les rémunérations à Dexia
Toujours à l'Assemblée, le ministre a également réagi aux augmentations de salaires des cadres de Dexia, une banque en voie d'extinction, et dont Paris et Bruxelles sont coactionnaires.
Le ministre a affirmé avoir demandé avec son homologue belge, Koen Geens,"une nouvelle réunion aux instances de gouvernance du groupe pour revenir sur ces décisions incompréhensibles".