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Finances publiques

Les députés votent 1,6 milliard d'économies budgétaires

L'Assemblée nationale examine en ce moment le collectif budgétaire, qui prévoit de nouvelles économies dans le budget de l'Etat.

L'Assemblée nationale examine en ce moment le collectif budgétaire, qui prévoit de nouvelles économies dans le budget de l'Etat. - -

Les députés ont voté dans la nuit de mercredi 25 juin, le plan d'économies de 1,6 milliard d'économies sur les dépenses de l'Etat en 2014. Ce qui a surtout mis aux prises les députés de gauche entre eux.

Lentement mais sûrement, le processus parlementaire suit son cours afin de valider le collectif budgétaire. Les députés ont ainsi voté, mercredi 25 juin, le plan gouvernemental de 1,6 milliard d'économies sur les dépenses de l'Etat en 2014.

L'Assemblée a aussi voté une prolongation d'un an, jusqu'à fin 2016, de la majoration exceptionnelle de l'impôt sur les sociétés instaurée en 2011 par le gouvernement Fillon, et qui avait déjà été prolongée par la gauche une première fois jusqu'à fin 2015.

Les 1,6 milliard d'économie sur le budget de l'Etat cette année se répartissent entre l'annulation de 635 millions d'euros de crédits déjà été gelés par précaution en début d'année, et des économies sur d'autres dépenses à hauteur de 965 millions.

Les députés frondeurs voient leurs requêtes rejetées

L'Assemblée a rejeté un amendement du Front de gauche s'opposant à l'ensemble de ces économies au nom du refus de l'austérité budgétaire.

La discussion s'est ensuite focalisée sur les crédits pour l'écologie et les emplois aidés. Les députés ont aussi rejeté un amendement écologiste, soutenu par une vingtaine de socialistes frondeurs, visant à annuler 220 millions d'euros d'économies projetées sur les investissements prévus "pour la transition écologique et énergétique".

Les députés socialistes Jean-Marc Germain, Pierre-Alain Muet et Karine Berger ont présenté une série d'amendements visant à financer 50.000 emplois d'avenir supplémentaires pour les jeunes en 2014. Christian Eckert ayant assuré que les 45.000 emplois d'avenir de plus récemment annoncés seraient bien financés, ils ont accepté de les retirer, à l'exception d'un seul - qui a été rejeté - préservant 127 millions d'euros pour la politique de l'emploi.

Les frondeurs n'ont pas davantage obtenus que deux de leurs amendements visant à moduler l'impôt sur les sociétés selon les investissements réalisés par les entreprises ou la taille de celles-ci, soient votés.

Y. D .avec AFP