Christian Eckert: "le CICE s'inscrit dans la durée "
La présentation du projet de loi de finances rectificative en Conseil des ministres ce 11 juin acte l'exigence de "contreparties" en échange des baisses de charges sur les entreprises, dont fait partie le fameux crédit d'impôt compétitivité et emploi. Pour autant, "l'esprit du gouvernement n'est pas de contraindre, mais d'encourager et d'évaluer", a assuré Christian Eckert un peu plus tard, au micro de BFM Business.
Le secrétaire d'Etat au Budget a indiqué que le gouvernement allait attendre de voir comment les entreprises vont "répondre sur le plan économique et social. Pour le moment, les premiers versements ont lieu. Attendons les effets économiques", a-t-il martelé.
Un an ou deux d'évaluation
"Le cas échéant, s'il y a véritablement le sentiment que tout cela ne sert à rien, on pourra revoir le dispositif" a-t-il concédé. Mais "on a encore un an ou deux d'évaluation. Pour l'instant, il est clair que le CICE s'inscrit dans la durée et dans la simplicité".
Quant à la défiance de certains députés du groupe socialiste vis-à-vis du CICE, Christian Eckert a botté en touche. L'exécutif "s'adresse aux Français". Ce projet de loi de finances répond à leurs préoccupations, à savoir la baisse de la dépense publique et l'emploi, a-t-il déclaré en substance. Il n'est pas destiné à "quelques députés socialistes qui veulent se distinguer".