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Édouard Philippe annonce que les cotisations salariales "baisseront de plus de deux points en janvier"

Le Premier ministre a précisé sur BFMTV-RMC comment la suppression des cotisations salariales pourrait s'articuler l'an prochain.

Alors que l'exécutif a finalement décidé de procéder en deux temps pour supprimer les cotisations salariales (soit 3,15% du salaire brut), le Premier ministre Édouard Philippe a esquissé les modalités de cette décision.

La CSG augmentant de 1,7 point au 1er janvier, l'idée est de baisser plus fortement en janvier prochain pour que les salariés puissent quand même observer une hausse de leur salaire net sur la fiche de paie. "On est sur environ 65-35, c'est ça l'idée. On va baisser les cotisations de plus de deux points en janvier et un point en octobre", a-t-il précisé. Au final un salarié au SMIC gagnera plus de 250 euros par an, a-t-il promis.

Un gain de pouvoir d'achat supérieur aux baisses d'impôts de Hollande

Le Premier ministre a également précisé que la première vague d'exonération de la taxe d'habitation représenterait une mesure évaluée à "3 milliards d'euros", ce qui permettra ainsi de réduire la taxe de 30% pour 80% des ménages assujettis à cette contribution.

Édouard Philippe a également indiqué que les pensions de retraite augmenteraient le 1er octobre "à hauteur de l'inflation". Pour ce qui est de la prime d'activité, s'il a précisé qu'elle augmenterait, il a renvoyé à la présentation du Budget pour son montant. Dans la même logique, il a indiqué que l'allocation adultes handicapés augmenterait "dès l'an prochain". Pour ce qui est du minimum vieillesse, s'il a là encore évoqué une hausse sans préciser si elle surviendrait l'an prochain ou non.

Au final, "en 2018 on va avoir une augmentation massive du pouvoir d'achat, on est sur du jamais vu", a-t-il assuré, affirmant même que "le pouvoir d'achat que nous allons redistribuer aux actifs sera supérieur à celui qui résultait des diminutions d'impôt sur le revenu lors des trois dernières années du quinquennat Hollande". "C'est même en volume supérieur à l'effet de la loi TEPA (travail, emploi, pouvoir d'achat), a-t-il assuré.

J.M.