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Finances publiques

Fonctionnaires: "l'ensemble des sujets pourra être discuté", assure Griveaux

Il y aura jusqu'à début 2019 une discussion avec les partenaires sociaux, a assuré Benjamin Griveaux

Il y aura jusqu'à début 2019 une discussion avec les partenaires sociaux, a assuré Benjamin Griveaux - Benoît Tessier- AFP

Face aux critiques syndicales après l'annonce de pistes de réforme, dont un plan de départs volontaires et le recours à davantage de contractuels, le porte-parole du gouvernement a fait valoir qu'"on n'a pas été élus pour rester les bras croisés".

"Il y aura jusqu'à début 2019 une discussion avec les partenaires sociaux et l'ensemble des sujets pourra être discuté, mais il est important de permettre à nos fonctionnaires une meilleure mobilité professionnelle" et "un meilleur service public", a déclaré Benjamin Griveaux dans "Dimanche en politique" sur France 3.

Face aux critiques syndicales après l'annonce de pistes de réforme, dont un plan de départs volontaires et le recours à davantage de contractuels, le porte-parole a fait valoir qu'"on n'a pas été élus pour rester les bras croisés (...) On ne craint pas que, pour transformer le pays, il faille bousculer les habitudes. Cela va se faire en discutant, de la même manière que le pays a été transformé depuis six mois", comme avec les ordonnances.

"Les syndicats défendent légitimement les intérêts de ceux qu'ils représentent, et nous, l'intérêt général et ce pour quoi on a été élus", a-t-il aussi défendu.

Le gouvernement a posé un "cadre de discussion" avec les syndicats de fonctionnaires mais "rien n'est décidé", a assuré de son côté Christophe Castaner, le patron de La République en Marche au "Grand Jury" LCI-Le Figaro-RTL.

Discuter de la question du statut et de l'emploi à vie

"Vous savez très bien que si on disait +venez les amis, on va discuter+, on va discuter longtemps. Je pense que c'est bien d'avoir un cadre de discussion", a-t-il poursuivi, face aux critiques des syndicats, notamment de la CFDT, sur la méthode gouvernementale.

Les pistes de réforme pour la fonction publique, qui viennent s'ajouter à l'objectif présidentiel de 120.000 départs non remplacés d'ici 2022 ont suscité de vives réactions de la gauche et des syndicats.

Pour Christophe Castaner, interrogé sur la question du statut et de l'emploi à vie dont bénéficient actuellement les fonctionnaires, "il faut tout mettre sur la table dans la discussion". Quant aux 120.000 suppressions de postes, "il n'y a ni plafond, ni plancher. L'objectif, c'est d'apporter le bon service et de dépenser moins d'argent public".

La rédaction avec AFP