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Finances publiques

Compétitivité : le gouvernement envisagerait un crédit d'impôt anti-délocalisation

Selon LePoint.fr, Jean-Marc Ayrault ne suivrait donc pas l'intégralité du document remis par Louis Gallois (à droite)

Selon LePoint.fr, Jean-Marc Ayrault ne suivrait donc pas l'intégralité du document remis par Louis Gallois (à droite) - -

Selon LePoint.fr, le gouvernement veut mettre en place un crédit d’impôt pour les entreprises équivalent à une baisse des charges sociales sur les salariales de 6%.

François Hollande l’a promis. Des mesures fortes "des décisions fortes" seront prises par le gouvernement pour relancer la compétitivité sur la base du rapport Gallois.

LePoint.fr croit savoir que "la solution privilégiée serait un crédit d’impôt pour les entreprises, indexé sur la masse salariale qu’elles déclarent en France". Le site explique que le gouvernement prévoirait de réduire par ce biais environ 6% les cotisations sociales sur les salaires compris entre 1 et 2,5 fois le SMIC.

Ce dispositif serait lancé en 2013 et atteindrait progressivement les 20 milliards d’euros. Pas vraiment les 30 milliards demandés par Louis Gallois.

Pour financer cette mesure, l’Etat prévoirait de faire passer le taux normal de TVA de 19,6 à 20%. Un véritable camouflet pour les ministres opposés à des hausses d’impôts touchant les ménages.

Mais dans le même temps, le gouvernement ramènerait la TVA sur les produits de première nécessité de 5,5 à 5%. La TVA sur la restauration serait, elle, augmentée de 7 à 10%. De plus, une taxe écologique, chère à Marisol Touraine, verrait le jour.

Le gaz de schiste également abandonné

Par ailleurs, toujours selon LePoint.fr, le gouvernement suivrait l’ensemble des recommandations de Louis Gallois portant sur la compétitivité "hors coûts", c’est-à-dire ne relevant pas du coût travail. Ces mesures, beaucoup moins polémiques, concerneraient la simplification de démarches administratives ou encore la création de filière de compétitivité.

Toutefois, pour ne pas tendre davantage leurs relations avec les écologistes, il refuserait un point important : l’exploration des gaz de schiste. La seule technique connue, la fracturation hydraulique, est en effet soupçonnée d’avoir des répercussions environnementales qui inquiètent les alliés du gouvernement socialiste.

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