Barroso bashing: le gouvernement partage "sur le fond" les propos de Montebourg
L'exécutif est donc bien sur la même ligne qu'Arnaud Montebourg. Ce mercredi 26 juin, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a rapporté que le gouvernement partage sur "le fond" les propos du minsitre du Redressement productif, ce dernier ayant affirmé que José Manuel Barroso "était le carburant du Front national".
"Les termes employés sont la marque d'un franc-parler que l'on connaît bien chez le ministre du Redressement productif", a déclaré la porte-parole lors du compte-rendu du Conseil.
"Sur le fond du propos, c'est-à-dire le rappel fait à la Commission européenne que les gouvernements européens et les peuples qu'ils représentent ont tout leur rôle à jouer sur la scène européenne, (...) c'est un propos que nous partageons", a-t-elle ajouté.
"Une image dévastatrice de l'Europe"
Le ministre du Redressement productif n'était pas le seul à exprimer sa colère face au président de la Commission européenne. Sur BFMTV, lundi 24 juin, Cécile Duflot avait notamment estimé que le José Manuel Barroso renvoyait "une image dévastatrice de l'Europe".
Rappelons que José Manuel Barroso avait riposté en affirmant, à l'intention d'Arnaud Montebourg, que "certains souverainistes de gauche ont exactement le même discours que l'extrême droite".
Du coup la droite s'inquiète de ce qu'elle dénonce comme étant du "Barroso bashing" de la part du gouvernement. Hervé Mariton, député UMP de la Drôme avait ainsi déclaré,mardi sur BFM Business, que "nous allons payer très cher" ce "Barroso bashing".