Hollande: "je soigne l'économie française pour qu'elle reparte"
François Hollande qui a rencontré, ce mercredi 15 mai, les membres de la Commission de Bruxelles, a visiblement réussi à convaincre ses interlocuteurs. "La France et la Commisison partagent une ambition commune", a estimé José Manuel Barroso, le président de la Commission lors de la conférence de presse commune. "Le problème-clé, c'est celui de la compétitivé dans les pays de l'union", a-t-il ajouté.
En réponse, François Hollande a reconnu que "la zone euro a rétabli la stabilité et la confiance (..) Nous devons faire faire mêmes efforts pour sortir l'Europe de la récession", a-t-il ajouté.
Le moment le plus difficile est passé
François Hollande a admis que la compétitivité française a décroché. "Plus que des déficits budgétaires, ce sont des déficits de compétitivité " qui règnent au sein de la zone euro.
Concernant l'Hexagone, se posant en docteur, le président de la République a ensuite affirmé vouloir "soigner l'économie française pour qu'elle reparte". Quant au remède, il a assuré que les deux années que Bruxelles devrait donner à la France pour réduire son déficit "doivent être mis au service de réforme de compétitivité et donc de croissance". Ce qui ne l'a pas empêché d'affirmer un certain optimisme: "Le moment le plus difficile est passé".
Après avoir listé les réformes déjà réalisées depuis son élection, pacte de compétitivité, réforme du marché du travail, réforme bancaire, il a évoqué celles à venir : "formation professionnelle, indemnisation du chômage, retraites". "Ce n'est pas l'Europe qui nous les demande", a-t-il lâché.
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