Hollande parie sur la croissance et le déficit pour boucler le budget 2014
C'est un pari récurrent, mais qui devient sensible au regard des engagements européens. Car l'Elysée semble opter pour une prévision de croissance trés optimiste l'année prochaine.
Et si l'activité n'est pas aussi forte que prévue, sachant que François Hollande a prévu une pause fiscale et est déjà allé au bout de ce qu'il pouvait faire côté économies, il ne lui restera plus qu'une option : laisser filer le déficit.
Ce scénario ne peut pas etre ouverterment envisagé, mais est pensé trés fort. Les arguments sont déjà rodés : le creusement du déficit, s'il a lieu, sera dû à une conjoncture plus mauvaise que prévue.
Bon déficit
Mais le "bon déficit", dit structurel, c'est à dire lié aux dépenses de l'Etat et aux réformes de structure sera, lui, respecté ! C'est là que Bruxelles risque de grincer des dents. Car la France s'est-elle vraiment engagé sur les rails des réformes structurelles ?
Pas du tout, entend-on dans l'opposition qui cite en exemple la réforme des retraites, qui ne changera pas les comportements, ne fait que colmater les breches, et est trés éloigné des demandes de la Commission Européenne.
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