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Finances publiques

Hollande promet de nouvelles baisses d'impôts

Le président de la République a promis de faire baisser l'impôt des classes moyennes

Le président de la République a promis de faire baisser l'impôt des classes moyennes - -

"Plusieurs centaines de milliers de Français paieront moins d'impôts en 2014-2015", a promis le président de la République.

François Hollande a précisé lundi 14 juillet ses projets en matière de baisse d'impôts.

"Il y aura en 2014-2015 un effort supplémentaire pour les catégories moyennes. Il est légitime que ceux qui ont été beaucoup touchés ces dernières années puissent être récompensés des efforts qui ont été faits", a promis le président de la République à l'occasion de la fête nationale. Grâce à cela, "on fera en sorte qu'il y ait plusieurs centaines de milliers de Français qui paient moins d'impôts". Mais "il faut être prudent. Je ne veux pas promettre ce qu'il n'est pas possible de tenir", a-t-il ajouté lors d'une interview sur TF1 et France 2.

Cela s'ajoute à la baisse de l'impôt sur le revenu déjà programmée. "Dès cette année, en 2014, il va y avoir une partie de ceux qui payaient l'impôt sur le revenu qui n'en paieront plus. Plus d'un million de ménages en sortiront". Au total, "un peu plus de 3 millions de Français vont payer moins" dès cette année.

En effet, "il y a plus de Français qui payent l'impôt sur le revenu qu'il y a cinq ans. Je ne veux pas rentrer dans ce processus", a assuré le président. "Les Français ont payé beaucoup d'impôts. Le taux des prélèvements obligatoires, c'est 45% de la richesse nationale, c'est beaucoup", a-t-il admis.

"On est dans une faible reprise"

Concernant la croissance, il a assuré: "nous sommes sortis de la crise de la zone euro. Et l'année dernière, exactement à la même place, j'ai dit 'la reprise est là'. La reprise, elle est là, mais elle est trop fragile, trop hésitante, trop vulnérable. On est à moins de 1% [de croissance]: ce n'est pas acceptable. On n'est plus dans la récession, on n'est pas la crise, on est dans une faible reprise. J'ai décidé de ne pas attendre simplement que la reprise se confirme, venant d'Europe ou venant du monde, parce que la France ne peut plus attendre", a dit le chef de l'État.

Il a conclu: "la reprise, elle est là. Ne la gâchons pas par des politiques d'austérité qui ne devraient être prolongées au-delà du nécessaire".

J. H.