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Finances publiques

Impôt sur les sociétés: les PME veulent un rabais de 10%

François Asselin reconnaît toutefois que ses doléances ont peu de chances d'être entendues

François Asselin reconnaît toutefois que ses doléances ont peu de chances d'être entendues - Bertrand Guay - AFP

Le président de la CGPME François Asselin plaide ce lundi 22 août dans les Échos pour un taux d'IS abaissé à 25%, alors que François Hollande avait promis, fin juin, une baisse de cet impôt pour les petites et moyennes entreprises.

François Hollande va-t-il écouter les petits patrons? Dans une interview aux Échos publiée ce lundi 22 août, le président de la CGPME (la confédération générale des petites et moyennes entreprises) François Asselin, milite pour que le taux d'impôt sur les sociétés soit abaissé " aux alentours des 25% (contre 33% à l'heure actuelle) pour les PME.

Pour le président de l'organisation patronale, le niveau de cet impôt serait ainsi en France "proche de la moyenne de la zone euro". Si une telle mesure "va dans le bon sens", estime François Asselin, il note qu'elle "s'appliquera aux bilans clôturés en 2017; la baisse concrète n'interviendra donc qu'en 2018".

Vers un taux à 28%?

François Hollande avait promis fin juin qu'il baisserait le taux de ce prélèvement sans pour autant donner d'indications plus précises. Début août, le Figaro rapportait toutefois que Bercy travaillait sur une réduction de 33 à 28% pour les entreprises ne dépassant pas un niveau de chiffre d'affaires dont le montant restait à arbitrer.

Par ailleurs, François Asselin souhaite que le taux d'impôt sur les sociétés appliqué aux résultats remontés en capitaux propres, c'est-à-dire la part des bénéfices non distribuée aux actionnaires, soit encore plus bas "aux alentours de 12,5%".

"Cela permettrait sur la durée, d'ici trois à cinq ans, de permettre aux PME et TPE françaises de retrouver des forces en capitaux propres et donc une capacité d'innovation et d'investissement", argumente-t-il.

Toutefois, le président de la CGPME estime ses chances "assez maigres" de voir ces demandes satisfaites.

J.M. avec AFP