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Finances publiques

L'État réduit sa participation dans Safran

L'État restera encore premier actionnaire de Safran

L'État restera encore premier actionnaire de Safran - Éric Cabanis - AFP

L'exécutif a va céder 1,39% du capital du groupe aéronautique, après avoir déjà vendu 2,64% il y a un an.

L'État a décidé de céder 1,39% du capital du groupe aéronautique Safran, dont il restera le premier actionnaire, a indiqué ce mardi Bercy. Cette opération devrait faire rentrer environ 372 millions d'euros dans les caisses de l'État.

"L'État a engagé aujourd'hui (mardi), via l'Agence des participations de l'État, la cession de 1,39% du capital de Safran (soit 5,8 millions d'actions)", a précisé l'APE dans un communiqué.

Toujours le premier actionnaire

"Cette cession prend la forme d'un placement institutionnel accéléré. Au terme de ce placement, l'État restera le premier actionnaire de Safran, avec 14% de son capital et environ 21,9% des droits de vote", selon la même source.

"Cette cession s'inscrit dans le cadre d'une politique de gestion active des participations de l'État, qui doit permettre de préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l'État tout en dégageant des ressources en fonds propres pour soutenir les nouveaux secteurs porteurs de développement économique", selon l'Agence des participations de l'État.

Au cours de clôture de mardi, les 5,8 millions d'actions valent quelque 372 millions d'euros selon un calcul de l'AFP. L'opération est annoncée un an après que l'État se fut séparé de 2,64% du capital de Safran, pour une valeur de quelque 750 millions d'euros.

Selon le rapport d'activité de l'APE publié fin octobre, la valeur des participations de l'État dans les entreprises représentait, à fin avril 2016, 90 milliards d'euros.

J.M. avec AFP