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Finances publiques

L'État va prêter 1,7 milliard d'euros pour financer le futur CDG Express

La liaison ferroviaire Charles-de-Gaulle Express doit relier à l'horizon fin 2023 directement Paris (Gare de l'Est) au terminal 2 de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en 20 minutes et pour 24 euros.

La liaison ferroviaire Charles-de-Gaulle Express doit relier à l'horizon fin 2023 directement Paris (Gare de l'Est) au terminal 2 de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en 20 minutes et pour 24 euros. - François Guillot-AFP

L'Etat va prêter 1,7 milliard d'euros, à partir de 2019, au concessionnaire de la construction de la liaison ferroviaire directe entre Paris et Roissy(CDG Express), a annoncé le ministre des Finances Bruno Le Maire à l'Assemblée.

Faisant partie des nouvelles infrastructures de transport promises pour les JO d'été à Paris en 2025, le futur Charles-de-Gaulle Express va recevoir un prêt d'1,9 milliard d'euros de l'État. Cette liaison ferroviaire de 32 kilomètres doit relier à l'horizon fin 2023 directement Paris (Gare de l'Est) au terminal 2 de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en 20 minutes et pour un prix de 24 euros par trajet.

La Commission européenne avait donné, fin juin 2017, son feu vert à l'aide que l'État français versera pour financer la liaison directe entre l'aéroport de Roissy et Paris.

Les premiers tirages sur la dette par le concessionnaire, un consortium qui réunit Aéroports de Paris (ADP), SNCF Réseau et la Caisse des dépôts (CDC), n'interviendront qu'en 2019, pour un montant estimé à 295 millions d'euros, selon l'amendement du gouvernement au projet de budget 2018 voté par l'Assemblée, ce jeudi 16 novembre.

Une taxe sur les passagers de Roissy est aussi prévue

"Il est indispensable d'accélérer la réalisation de cette infrastructure dans la perspective des Jeux olympiques de 2024 et de sécuriser son financement", a justifié Bruno Le Maire qui présenté ce financement devant les députés. "Ce financement sera moins coûteux et plus rapide pour construire le CDG Express" qu'en passant par les banques, a-t-il dit.

Le principe d'une taxe appliquée aux passagers de Roissy -hors correspondance- est par ailleurs prévu, mais elle ne sera perçue qu'à compter de la mise en service de CDG Express.

F.Bergé avec AFP