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Les éventuelles nationalisations seront "temporaires" assure Bruno Le Maire

Bruno Le Maire

Bruno Le Maire - AFP

L'Etat n'a pas vocation à gérer des entreprises du secteur commercial, estime le ministre de l'Economie.

Compagnies aériennes, constructeurs automobiles: autant de secteurs particulièrement impactés par l'épidémie de coronavirus et où sont présents de grandes entreprises françaises.

Pour les protéger face à la crise (et à d'éventuels assauts boursiers), la possibilité de les nationaliser a clairement été évoquée par le gouvernement. Notamment pour Air France-KLM.

Pour autant, ces éventuelles nationalisations n'ont pas vocation a être définitives. "Il s'agit simplement d'avoir l'Etat qui protège, pour une durée limitée, des entreprises en prenant une participation ou éventuellement en faisant une nationalisation temporaire", a-t-il insisté sur France 24 et RFI.

La question Air France

Pour le locataire de Bercy, l'Etat n'a pas vocation à gérer des entreprises du secteur commercial mais a la responsabilité de protéger les actifs stratégiques.

Le gouvernement n'a néanmoins jamais donné de liste précise d'entreprises qui auraient vocation être nationalisées. Air France-KLM est un cas d'école mais Bruno Le Maire a expliqué qu'il y avait plusieurs autres possibilités qu'une nationalisation. Il faut dire qu'un tel projet serait complexe à mettre en place étant donné qu'elle doit être concertée avec les Pays-Bas, eux-aussi actionnaires de référence du groupe avec 14% du capital. 

Comme nous vous l'indiquions, Bercy planche sur plusieurs scénarios pour aider le groupe franco-néerlandais. L’idée d’une aide publique sous forme de prêts en capital, comme cela avait été fait pour les banques en 2008, est notamment sur la table. Une solution plus simple à mettre en oeuvre qu'une nationalisation et qui pourrait également servir de modèle pour d’autres entreprises.

OC