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Economie et Social

Les mouvements sociaux "ont un impact sur la croissance", assure Bruno Le Maire

Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire. (image d'illustration)

Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire. (image d'illustration) - Pablo Aharonian - AFP

Le ministre de l'Économie et des Finances s'inquiète des conséquences que peuvent avoir les grèves et autres mouvements contestataires sur la croissance.

Les mouvements sociaux affectent la croissance économique. Alors que les cheminots viennent d'achever leur troisième séquence de grève, que les salariés d'Air France, en négociation avec leur direction, sont toujours mobilisés, Bruno Le Maire affirme que l'ensemble de ces mouvements a "un impact sur la croissance". 

"C'est un impact qui est limité, qu'on ne peut pas mesurer aujourd'hui, mais on voit déjà dans certains secteurs d'activité, dans les réservations d'hôtellerie, dans les transports, dans la présence de touristes, que ça commence à avoir un impact", a précisé le ministre de l'Économie et des Finances sur Europe 1.

La semaine dernière, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) avait tiré "le signal d'alarme", mettant en garde contre le fait que l'ensemble de l'économie française risquait "d'être rapidement impacté".

Bruno Le Maire souhaite "tenir le cap" des réformes 

"Quand on regarde les grève de 1995, on avait une estimation de 0,2 point de PIB, de richesse nationale, mais aujourd'hui il est beaucoup trop tôt pour évaluer ce que pourraient être les conséquences des mouvements sociaux", a estimé Bruno Le Maire. "C'est pour cela que le plus tôt nous pourrons en sortir, le mieux ce sera", a-t-il jugé.

"Il y a des mouvements sociaux, ça fait partie de ce qu'est notre histoire", a-t-il dit. "Il n'empêche que dans l'histoire longue de notre quinquennat, aujourd'hui la croissance redémarre, les investissements sont là, et je pense que nous tenons le bon bout du point de vue économique", a-t-il poursuivi.

Le locataire de Bercy a indiqué vouloir tenir "le cap" de la politique économique engagée, avec notamment son projet de loi sur la croissance des entreprises, dite loi Pacte. Ce texte, qui devait initialement être présenté au printemps, le sera finalement "en juillet", a-t-il précisé.

A.M. avec agences