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Marine Le Pen s'en prend aux syndicats

Marine Le Pen a estimé que les syndicats ne cherchaient qu'à "défendre leur propre poste".

Marine Le Pen a estimé que les syndicats ne cherchaient qu'à "défendre leur propre poste". - Alain Jocard - AFP

La candidate du Front national a estimé ce lundi que les organisations syndicales, qui pour la plupart appellent à lui faire barrage au second tour, ne défendaient "pas les intérêts des salariés".

Marine Le Pen s'en est pris ce lundi aux organisations syndicales, en particulier à la CGT, qui ont pour la plupart appelé à battre le FN au second tour de l'élection présidentielle.

"En réalité, ils ne défendent pas les intérêts des salariés, ils défendent leur propre poste, leur propre place", a affirmé la candidate, interrogée sur Europe 1 le jour de la célébration du 1er mai sur le peu d'écho rencontré par son discours social auprès des syndicats.

Pour Marine Le Pen, les syndicats seront "plus efficaces" si elle élue

"Voir la CGT appeler à voter pour M. Macron, qui va ubériser la totalité de la société, fragiliser l'ensemble des travailleurs, qui veut la dérégulation totale du droit du travail, c'est à tomber de sa chaise. Il faut quand même le dire", a-t-elle poursuivi.

La CGT avait appelé mardi dernier à "faire barrage à l'extrême droite", estimant que "pas une voix" ne devait "se porter sur sa candidate". Mais sans pour autant appeler ouvertement à voter pour Emmanuel Macron, comme l'a fait la CFDT.

Les syndicats resteront-ils des partenaires de négociations si elle est élue présidente de la République? "Bien entendu. Ils seront même plus efficaces, parce que moi je veux libérer les syndicats, je veux qu'il y ait de nombreux syndicats qui soient représentatifs", a assuré Marine Le Pen, ajoutant qu'aujourd'hui, "ils ne représentent qu'une ultra minorité des salariés".

Y.D. avec AFP