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Economie et Social

NKM ne veut pas supprimer l'ISF

NKM voudrait transformer l'ISF.

NKM voudrait transformer l'ISF. - Martin Bureau - AFP

La candidate de la primaire à droite aimerait transformer cet impôt en "une obligation d'investissement". Les PME en bénéficieraient.

Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, "la façon dont l'ISF est fait aujourd'hui est absurde". La candidate à la primaire de la droite a déclaré, sur Europe 1, qu'elle ne voulait pas supprimer cet impôt. NKM voudrait le transformer en "obligation d'investissement".

Nathalie Kosciusko-Morizet part du principe que "la droite promet à chaque fois de supprimer l'ISF et à chaque fois qu'elle le fait cela ne s'est pas bien passé". De plus, elle estime qu'il est normal de demander aux plus riches un effort supplémentaire.

Investir dans les PME

Donc elle propose de "donner la possibilité d'investir dans des petites entreprises au titre de cet impôt de solidarité sur la fortune". Elle ajoute que "l'argent investi dans l'outil de travail soit exclu de l'ISF".

L'ISF, qui a succédé en 1989 à l'IGF (impôt sur les grandes fortunes), instauré par François Mitterrand en 1981, a subi depuis cette date de multiples aménagements. En 2015, il a rapporté 5,224 milliards d'euros à l'État. Il fait l'objet de vifs débats entre la majorité et l'opposition, qui y est hostile. Les autres candidats à la primaire de la droite ont ainsi annoncé qu'ils le supprimeraient en cas de victoire à la présidentielle de 2017.

D. L.