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Pas de décote pour les sinistrés des "zones noires" de Xynthia

A La Faute-sur-Mer, en Vendée, après le passage de la tempête Xynthia. Les personnes qui devront quitter leurs logements situés dans les "zones noires" inondables de Vendée et Charente-Maritime définies après le passage de cette tempête ne subiront pas la

A La Faute-sur-Mer, en Vendée, après le passage de la tempête Xynthia. Les personnes qui devront quitter leurs logements situés dans les "zones noires" inondables de Vendée et Charente-Maritime définies après le passage de cette tempête ne subiront pas la - -

PARIS - Les personnes qui devront quitter les "zones noires" inondables de Vendée et Charente-Maritime ne subiront pas la décote de vétusté, a...

PARIS (Reuters) - Les personnes qui devront quitter les "zones noires" inondables de Vendée et Charente-Maritime ne subiront pas la décote de vétusté, a annoncé mercredi Christine Lagarde.

Cette décote est habituellement appliquée par les assureurs quand leurs clients reconstruisent ailleurs que sur le lieu de leur ancienne résidence avec les fonds de leur assurance catastrophe, explique la ministre de l'Economie.

Elle peut atteindre jusqu'à 20% du montant des travaux nécessaires pour reconstruire sur place.

Cette décote sera "prise en charge entre les assureurs et l'Etat, via la caisse centrale de réassurance", précise Christine Lagarde dans un communiqué.

Les "zones noires", qui délimitent le périmètre à l'intérieur duquel plus de 1.500 logements en Vendée et en Charente-Maritime doivent être détruits, ont été tracées par les pouvoirs publics après la tempête qui a provoqué des inondations et la mort de 53 personnes fin février.

Il sera interdit aux occupants de ces habitations de reconstruire sur place, ce qui suscite une levée de boucliers, nombre de riverains et d'élus contestant la cartographie du gouvernement qu'ils jugent arbitraire.

Les élus des communes de Charente-Maritime frappées par la tempête Xynthia et des associations de sinistrés ont demandé mercredi dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy la suspension des "zones noires".

Gérard Bon, édité par Sophie Louet