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Finances publiques

Le patronat demande une baisse de la fiscalité des entreprises

Les associations patronales exigent également la fin de la surtaxe exceptionnelle de l'impôt sur les sociétés en 2015.

Les associations patronales exigent également la fin de la surtaxe exceptionnelle de l'impôt sur les sociétés en 2015. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Les Assises de la fiscalité des entreprises prennent fin, ce mardi 25 mars. Mais les trois organisations patronales ont déjà envoyé leurs revendications à François Hollande. Pour elles, pas question de se contenter du pacte de responsabilité.

Fin de partie pour les Assises de la fiscalité des entreprises. Les groupes de travail avaient rendez-vous ce mardi 25 mars à Bercy pour remettre leur copie au gouvernement.

Dans ce contexte, le Medef, l'AFEP et le Cercle de l'industrie ont déjà arrêté une position commune, qu'ils ont fait connaître à François Hollande dans une lettre datée du 19 mars que BFM Business s'est procurée.

Les trois organisations patronales ont pris soin d'arrêter une position commune pour peser de tout leur poids dans le débat. Le message est clair: pour eux, pas question de se contenter de la baisse des charges prévue dans le cadre du pacte de responsabilité.

Priorité: la suppression de la C3S

Il faut en plus baisser la fiscalité des entreprises. Le tout, sans perdants ni transferts, précisent-ils dans cette lettre. En clair, le gouvernement ne doit par reprendre d'une main ce qu'il a donné de l'autre.

Dans le détail, ils réclament la suppression de la C3S, l'une des taxes qui pèsent sur les facteurs de production. Il s'agit de la grande priorité, selon eux.

Il faut en parallèle baisser le taux d'impôt sur les sociétés, pour le ramener dans la moyenne européenne. Enfin, ils considèrent comme acquis la fin de la surtaxe exceptionnelle de l'impôt sur les sociétés en 2015. Une taxe qui, dès le départ, devait être temporaire. Il en va de la crédibilité des engagements du gouvernement, précisent bien les trois organisations patronales.

Caroline Morisseau