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Le RSA pas concerné par le gel des dépenses, dit François Baroin

Selon le ministre du Budget François Baroin, le gouvernement ne touchera pas au Revenu de solidarité active (RSA) dans le cadre de la réduction des dépenses de fonctionnement et d'intervention de l'Etat. /Photo prise le 4 mai 2010/REUTERS/Charles Platiau

Selon le ministre du Budget François Baroin, le gouvernement ne touchera pas au Revenu de solidarité active (RSA) dans le cadre de la réduction des dépenses de fonctionnement et d'intervention de l'Etat. /Photo prise le 4 mai 2010/REUTERS/Charles Platiau - -

PARIS - Le gouvernement ne touchera pas au Revenu de solidarité active (RSA) dans le cadre de la réduction des dépenses de fonctionnement et...

PARIS (Reuters) - Le gouvernement ne touchera pas au Revenu de solidarité active (RSA) dans le cadre de la réduction des dépenses de fonctionnement et d'intervention de l'Etat, a déclaré mercredi François Baroin.

Invité sur Europe 1, le ministre du Budget a assuré que le gel des dépenses pendant trois ans annoncé par François Fillon, n'avait rien d'un "traitement de cheval".

"Ce n'est pas du sang, de la sueur et des larmes à la Churchill qui est proposé", a-t-il dit, affirmant qu'il s'agissait d'un ralentissement de la croissance des dépenses.

Prié de dire si le RSA destiné à lutter contre l'exclusion, simplifier les minimas sociaux et favoriser le retour à l'emploi serait touché par le rabotage des dépenses d'intervention, il a répondu par la négative.

"Le RSA, on y touchera pas, c'est le bouclier social, il n'y a pas de raison d'y toucher", a-t-il dit, soulignant que les arbitrages sur les crédits d'intervention ne seraient cependant pas rendus "avant fin juillet".

François Baroin a ajouté que la prime pour l'emploi avait également "ses vertus" et que les entreprises "prendront part à l'effort collectif, naturellement".

A la question de savoir si les fonctionnaires pourraient pâtir de ce tour de vis, comme en Espagne, François Baroin a souligné qu'ils bénéficiaient en France de "verrous de sécurité".

Il a cité la garantie individuelle du pouvoir d'achat du traitement indiciaire des fonctionnaires et le "glissement vieillesse" qui fait que "leur niveau de vie et leur pouvoir d'achat est garanti quels que soient les choix qui sont proposés".

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse