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Economie et Social

Sarkozy: "Je propose la dégressivité des allocations chômage"

Nicolas Sarkozy était l'invité de Gilles Bouleau au journal de 20h de TF1 ce mercredi.

Nicolas Sarkozy était l'invité de Gilles Bouleau au journal de 20h de TF1 ce mercredi. - AFP - Bertrand Guay

Le candidat à la primaire de la droite entend faire baisser progressivement le montant de l’allocation d’aide au Retour à l’emploi perçues par les chômeurs: de 20% au bout d’un an puis à nouveau de 20% six mois plus tard.

Nicolas Sarkozy était l’invité du 20h de TF1 ce mercredi. Le candidat à la primaire des Républicains s’exprimait pour la première fois à la télévision depuis son entrée officielle en campagne lundi. Du côté du programme économique, il a profité de cette intervention pour rappeler plusieurs des propositions faites dans son livre Tout pour la France :

Emploi : "Je propose la dégressivité des allocations chômage. Chaque personne qui refusera deux emplois ou deux formations se verra retirer ses allocations", a prévenu Nicolas Sarkozy. Plus précisément, le candidat entend inciter les chômeurs à reprendre un emploi en instaurant une réduction de 20% de l’allocation d’aide au Retour à l’emploi au bout de 12 mois et de 12% supplémentaire au bout de dix-huit mois. La durée maximale resterait, elle, de deux ans. Dans son livre, il propose par ailleurs de confier le pilotage de l'Unédic, l'organisme gérant l'assurance-chômage, à l'État et non plus aux partenaires sociaux.

Dépenses publiques : "Il faut réduire drastiquement la dépense publique (…) Toutes les catégories de fonctionnaires seront concernées par le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, à l’exception de ceux afférant à la sécurité", a-t-il affirmé. Nicolas Sarkozy indique dans son ouvrage qu’il entend supprimer 300.000 postes dans la fonction publique en l’espace de cinq ans. Comme plusieurs autres candidats, il annonce un objectif de réduction des dépenses publiques de "100 milliards d’euros sur le prochain quinquennat". Pour y parvenir, il estime aussi que "l’allocation d’aide médicale d’urgence pour les étrangers doit être supprimée".

Fiscalité : "Nous sommes les champions d’Europe de la pression fiscale", s’est exclamé l’ancien président de la République. Il souhaite réduire de 10% l’impôt sur le revenu et de supprimer l’impôt de solidarité sur la fortune, qui concerne les personnes dont le patrimoine dépasse 1,3 million d’euros.

Retraite : "Il faut repousser l’âge de départ en retraite", s’est-il exclamé. Il entend le repousser par étape pour atteindre celui de 64 ans.

A.R.