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Macron veut des candidats "En Marche" aux législatives

Emmanuel Macron donne sa première conférence de presse en tant que candidat à la présidentielle.

Emmanuel Macron donne sa première conférence de presse en tant que candidat à la présidentielle. - MIGUEL MEDINA - AFP

Le candidat à la présidentielle donnait ce jeudi sa première conférence de presse. Il a déclaré vouloir garder une relative indépendance vis-à-vis des partis.

"Il n'y aura aucun accord d'appareil" entre En Marche! et "quelque parti que ce soit" aux prochaines élections législatives, a affirmé jeudi Emmanuel Macron, en renouvelant son souhait d'investir des candidats dans toutes les circonscriptions pour ce scrutin.

"Je ne négocierai aucune circonscription contre un ralliement", a assuré l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande, lors d'une conférence de presse à son QG de campagne dans le XVe arrondissement de Paris. "Je ne sacrifierai aucun de nos engagements initiaux qui nous ont menés jusqu'ici. Je ne suis le candidat d'aucun parti ni d'aucun appareil existant", a poursuivi le fondateur et président d'En Marche!

Emmanuel Macron a cependant précisé que son parti permettait "les adhésions multiples". Les candidats d'En Marche! aux élections législatives "peuvent être par ailleurs socialistes, radicaux, écologistes, centristes, républicains tant qu'ils se retrouvent dans notre projet", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, a annoncé que le processus d'investiture pour les élections législatives s'ouvrait jeudi au sein de son parti et concernait donc les 577 circonscriptions. "Tous les membres du mouvement ou ceux qui souhaiteraient le rejoindre peuvent s'inscrire en ligne", a-t-il déclaré en se félicitant d'être "la seule force politique à avoir établi des formalités aussi claires et et accessibles".

Pour chaque postulant, cinq critères seront pris en compte, a ajouté Emmanuel Macron avant de les développer. Le "renouvellement", "pour permettre de faire émerger des personnalités engagées et talentueuses" de la société civile. "Plus de la moitié de nos candidats doit incarner ce renouvellement", a plaidé Emmanuel Macron. La "parité stricte", "y compris dans les circonscriptions favorables". La "probité": "aucun de nos candidats ne devra avoir de casier judiciaire ni avoir subi de peines d'inéligibilité". La "pluralité politique", en veillant à ce que toutes les tendances du mouvement soient représentées. Et l'"accord avec le projet". "Tous les candidats investis signeront le même contrat avec la nation que moi. Ainsi, aucun candidat investi ne pourra exprimer un désaccord avec le coeur de notre projet et il le portera clairement devant ses électeurs", a assuré Emmanuel Macron.

L'ancien ministre a ajouté qu'"une commission nationale en charge des investitures sera constituée dans les prochains jours". "Elle sera l'instance en charge des désignations. Elle sera composée de neuf membres adhérents du mouvement s'engageant eux-mêmes à ne pas être candidat. Je n'en serai pas membre", a-t-il précisé. "Les investitures seront décidées par vagues successives avec un objectif: construire une majorité de projet pour gouverner et traduire en actes notre engagement collectif et citoyen", a encore souligné l'ancien ministre de l'Economie.

N.G.