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Taxe sur les transactions financières: Macron dit oui, mais...

Emmanuel Macron ne veut d'une taxe sur les transactions financières que si la Grande-Bretagne l'adopte aussi.

Emmanuel Macron ne veut d'une taxe sur les transactions financières que si la Grande-Bretagne l'adopte aussi. - Sébastien Bozon - AFP

Le candidat d'En Marche à la présidentielle s'est déclaré favorable à une taxation des opérations financières en Europe, mais à condition qu'elle s'applique aussi en Grande-Bretagne.

Le candidat d'En Marche à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron, s'est dit favorable mercredi dans Le Parisien à la taxe sur les transactions financières au niveau européen mais à condition qu'elle s'applique à la Grande-Bretagne si celle-ci a accès au marché européen.

Interrogé sur les mesures financières qu'il proposerait au niveau européen s'il accédait à l'Elysée, Emmanuel Macron se dit "favorable à la taxe sur les transactions financières". "Mais je veux savoir quel est le point d'arrivée de la négociation sur le Brexit. Mettre cette taxe sur les pays de la zone euro et pas en Grande-Bretagne serait une folie", prévient-il.

Plus d'harmonie fiscale en Europe

"Soit on en fait une condition préalable à l'accès au marché européen des services financiers, soit on s'assure que la Grande-Bretagne n'a pas le passeport financier et n'a pas accès à nos marchés", a précisé l'ancien ministre de l'Économie. En outre, "au sein de la zone euro, je suis favorable à une harmonisation de la fiscalité pour l'impôt sur les sociétés et pour la fiscalité des personnes", ajoute-t-il.

Le fondateur d'En Marche veut aussi "que l'on ait dans les règles de base, au-delà du budget de la zone euro, des conditions très strictes de suppression des conventions bilatérales avec tous les paradis fiscaux et d'harmonisation de l'impôt sur les sociétés". "Je suis aussi favorable à une harmonisation sociale au niveau de l'Union", conclut Emmanuel Macron.

N.G. avec AFP