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Désormais, la sécurité des aéroports vérifiera (aussi) votre smartphone

Contrôles de sécurité à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. (image d'illustration)

Contrôles de sécurité à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. (image d'illustration) - Fred Dufour - AFP

Depuis le début de l'été, certaines règles de sécurité ont évolué dans les aéroports internationaux. Notamment celles relatives aux appareils électroniques.

Vous vous en êtes sûrement aperçu si vous avez pris l'avion récemment. Les contrôles de sécurité ont été renforcés dans les aéroports. Et plus particulièrement dans ceux situés en Amérique du Nord.

Depuis fin juillet, aux États-Unis, les agents chargés d'effectuer ces contrôles avant l'embarquement ont reçu de nouvelles missions. À la demande de l'Administration de la sécurité des transports ils doivent désormais vérifier, outre le contenu des bagages en cabine, l'ensemble des appareils électroniques détenus par les passagers. C'est-à-dire les ordinateurs, tablettes et autres smartphones.

Dans un communiqué, l'Agence indique que les voyageurs sont invités "à retirer les appareils électroniques de leurs bagages et à les placer dans un bac séparé, sans rien au-dessus ou en-dessous" afin qu'ils puissent être scannés. Jusqu'à présent, aux États-Unis comme en Europe, seuls les ordinateurs portables devaient être présentés, séparément, afin d'être radiographiés. 

Gare à la panne de batterie

Au Canada, les contrôles de sécurité sont encore plus poussés indique La Presse. En effet, les autorités demandent aux passagers de voyager avec leurs appareils électroniques en état de fonctionnement, c'est-à-dire chargés. De manière aléatoire, les agents de contrôle peuvent demander aux voyageurs d'allumer leurs ordinateurs, tablettes ou smartphones.

Si l'appareil en question est déchargé il ne pourra être accepté en cabine. Deux choix s'offrent alors au propriétaire de l'objet. S'il en a le temps, le voyageur est invité à se rendre au comptoir de la compagnie aérienne avec laquelle il vole afin de faire enregistrer, en soute, l'appareil déchargé.

Le passager concerné peut aussi renoncer, temporairement, à franchir les contrôles de sécurité afin de recharger son équipement. "Des prises de courant sont situées près des points de contrôle" relève Mathieu Larocque, porte-parole de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien. Ce dernier précise qu'un smartphone ou une tablette avec seulement 1 ou 2% de batterie sera autorisé à embarquer.

Des appareils ont été temporairement interdits en cabine

Pour rappel les États-Unis ont interdit, en mars dernier, aux passagers de dix aéroports situés dans huit pays différents et voyageant à bord de vols directs pour Washington ou d'autres villes du pays, de transporter en cabine des ordinateurs portables, des tablettes et autres appareils électroniques plus grands qu'un téléphone portable.

Cette décision, qui a obligé les passagers à transporter ces appareils électroniques dans leurs bagages en soute, est intervenue après que plusieurs responsables de la lutte antiterroriste ont évoqué des projets de groupes jihadistes de confectionner des bombes ayant l'apparence de batteries d'appareils électroniques.

A.M.