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Levi's lance sa veste en jean connectée à Google

La veste connectée Levi's va être mise en rayon cette semaine aux États-Unis.

La veste connectée Levi's va être mise en rayon cette semaine aux États-Unis. - Capture YouTube

140 ans après son premier jean, l'américain Levi Strauss va mettre en vente cette semaine une veste connectée mise au point en partenariat avec Google. Public ciblé: les cyclistes.

La célèbre marque américaine Levi Strauss va commercialiser cette semaine une veste en jean connectée, conçue avec le géant technologique Google, qui permet de commander des objets à distance, comme un smartphone, via les fils du tissu.

Grâce à un tissu sensible au toucher, on peut par exemple rejeter un appel téléphonique en tapotant sur un petit bouton placé sur sa manche, comme le montre un spot diffusé sur internet, mettant en scène un jeune homme circulant à vélo dans les rues de San Francisco.

Levi's vise les cyclistes

"Quand la veste détecte votre geste, le bouton envoie un signal sans fil à votre mobile" via le tissu lui-même, explique Levi's dans un communiqué. Cette technologie, "littéralement cousue dans la veste, vous permet d'accéder à votre musique, votre système de navigation ou vos communications", poursuit la marque.

La veste permet aux cyclistes, marché visé par ce produit vendu 350 dollars (environ 300 euros), de "ne pas quitter la route des yeux", fait valoir Levi's, marque emblématique qui sortit le premier blue jeans en 1873. Elle sera disponible progressivement à partir de mercredi dans différents magasins aux États-Unis et sur le site internet de Levi Strauss.

En 2015, Google avait annoncé qu'il travaillait à la fabrication de vêtements connectés, une ambition baptisée "Projet Jacquard", du nom de l'inventeur français d'un célèbre métier à tisser.

Des fils conducteurs mêlés à ceux de coton

Ces "textiles interactifs" sont réalisés en mêlant des fils conducteurs aux matériaux habituels des vêtements lors du tissage, et ce sur l'intégralité de l'habit ou seulement sur une partie. Les fils peuvent être visibles ou invisibles, selon le choix esthétique du designer.

Les fils conducteurs sont reliés à des petits circuits électroniques, pas plus gros qu'un bouton de veste, dont les algorithmes permettent de différencier une tape ou un balayage du doigt, expliquait Google à l'époque.

Selon le cabinet Gartner, malgré des débuts difficiles, le marché des "wearables" (objets connectés à porter sur soi : montres, casques, vêtements...) va progresser en 2017 pour atteindre 30,5 milliards de dollars dans le monde.

N.G. avec AFP