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Washington incite l'industrie au test de voitures encore plus autonomes

Les nouvelles directives, élaborées à partir de celles prises sous la présidence Obama, sont centrées sur les systèmes qui vont bien au-delà des systèmes automatisés de parking ou de freinage aujourd'hui largement disponibles dans les voitures classiques.

Les nouvelles directives, élaborées à partir de celles prises sous la présidence Obama, sont centrées sur les systèmes qui vont bien au-delà des systèmes automatisés de parking ou de freinage aujourd'hui largement disponibles dans les voitures classiques. - Noah Berger-AFP

L'administration Trump a publié une nouvelle réglementation sur les voitures autonomes autorisant plus de tests sur les routes, tournés vers les outils de conduite automatisée les plus aboutis.

L'administration Trump est favorable à la technologie de la voiture autonome. Les nouvelles directives qu'elle vient de prendre, élaborées à partir de celles prises sous la présidence Obama, sont centrées sur les systèmes qui vont bien au-delà des systèmes automatisés de parking ou de freinage aujourd'hui largement disponibles dans les voitures classiques. Elles sont tournées vers les outils de conduite automatisée plus aboutis.

La réglementation adoptée outre-Atlantique clarifie en outre les règles existantes en permettant aux constructeurs de faire plus d'essais et en prenant en compte l'interface entre le cadre fédéral et gouvernemental.

Le but : inciter les constructeurs auto à faire plus de progrès

Le but est d'inciter les entreprises de technologies et les constructeurs automobiles à faire davantage de progrès mais ce sont les clients qui décideront in fine de la vitesse d'expansion de la voiture sans conducteur sur les routes américaines, a commenté la secrétaire chargée des Transports, Elaine Chao, entourée de représentants de l'industrie automobile et du président de la Fédération nationale des aveugles.

"Nous sommes motivés par le potentiel de la technologie automatisée pour transformer la mobilité, redessiner les transports et révolutionner la sécurité", a-t-elle déclaré, lors d'une conférence de presse à l'université de Michigan.

Coïncidence du calendrier, cette réglementation a été annoncée alors que le régulateur américain NTSB a estimé que le système de pilotage automatique de Tesla, Autopilot, était en partie responsable d'un accident mortel survenu en mai 2016 en Floride, impliquant une voiture du constructeur de véhicules électriques.

F.Bergé avec AFP