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Angela Merkel souhaite "le plein succès" du pacte de compétitivité français

Angela Merkel souhaite le succès du pacte de compétitivité français

Angela Merkel souhaite le succès du pacte de compétitivité français - -

La chancelière allemande a dit vouloir "une France forte" pour "une Europe forte", ce jeudi 15 novembre, lors de sa rencontre avec Jean-Marc Ayrault.

Angela dit bonne chance au pacte de compétitivité français. La chancelière a souhaité ce jeudi 15 novembre le "plein succès" de ce pacte de 20 milliards d'euros destiné à relancer la compétitivité des entreprises françaises.

"Nous souhaitons une France forte, tout comme la France souhaite une Allemagne forte pour que nous devenions une Europe forte", a-t-elle déclaré lors d'une conférence commune avec le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault à Berlin."Je souhaite le plein succès de ce qui a été engagé en France".

Un peu plus tard, Jean-Marc Ayrault a affirmé à itélé que la "chancelière est convaincue que le gouvernement français est engagé dans un chantier de redressement de notre économie pour faire de la France une France forte", a-t-il dit sur i>Télé.

Par ailleurs, lors de la conférence à Berlin, le Premier minsitre français a assuré qu'il n'y avait pas "d'ambiguités" dans la relation franco-allemande en dépit des doutes qui règnent outre-Rhin sur les réformes économiques menées en France. "Cette visite est importante pour lever toute ambiguïté mais il n'y a pas d'ambiguité", a déclaré à la presse le Premier ministre.

Le Premier ministre a également affirmé, devant Angela Merkel, ne pas considérer l'Allemagne comme l'exemple absolu. "Il n'y a pas de modèle, il y a les bonnes pratiques, ce qui marche ici, ce qui marche là", a-t-il lâché.

Il lui avait alors été demandé si les mesures prises en France pour relancer la compétitivité s'inspiraient des réformes menées en Allemagne dans le cadre de "l'Agenda 2010".

L'important: se comprendre

"Un aspect m'inspire, c'est la qualité du dialogue social en Allemagne", a ajouté M. Ayrault, qui a rencontré jeudi après-midi des représentants des syndicats allemands. "Nous prenons ce qu'il y a de meilleur chez les autres mais nous prenons d'abord dans notre pays, au plus profond de nous-mêmes", a-t-il conclu.

Auparavant, Jean-Marc Ayrault s'était même permis de fanfaronner quelque peu, déclarant au Süddeutsche Zeitung que la France "n'a pas besoin de leçons à recevoir de l'Allemagne", alors que les deux pays ont tous les deux affiché le même taux de croissance au troisième trimestre 2012 (0,2%).

Selon lui, "ce qui est très important c'est que chacun d'entre nous ait le souci de comprendre l'autre".

Depuis plusieurs jours, en Allemagne, plusieurs médias ont dépeint la France comme le nouvel "homme malade de l'Europe".


BFMbusiness.com et Reuters