Après le "shutdown", Obama veut régler trois dossiers
Les Etats-Unis ont évité le pire, en arrivant finalement à un accord pour relever le plafond de la dette et écarter un possible défaut sur leurs emprunts. Mais pour Barack Obama il n'y a pas lieu de se réjouir.
"Il n'y a pas de vainqueur à l'issue de cette crise mais un perdant: la crédibilité des Etats-Unis", a-t-il déclaré lors dans un discours, ce jeudi 17 octobre. Notamment à l'international, le président américain affirmant que ''nous avons encouragé nos amis, renforcé nos concurrents et déprimé nos amis".
Il a ainsi appelé à dépasser cette épreuve de la dette et a exhorté les républicains et les démocrates à travailler ensemble, dans un esprit de compromis.
Prêt à lâcher du lest sur les dépenses
Il a fixé le cap pour trois dossiers à régler avant la fin 2013: une réforme agricole, la réforme de l'immigration et les négociations budgétaires. Sur ce dernier point, Barack Obama a semblé être prêt à faire un petit geste. "Il faut que nous réduisons les dépenses dont nous n'avons pas besoin", a-t-il déclaré.
Le président américain devra de toute façon lâcher du lest. Dans la perspective de février, lorsque le plafond de la dette sera à nouveau atteint, il lui faudra annoncer des réductions de dépenses pour négocier avec les républicains.
Si, sur le fond, Barack Obama appelle donc à "l'esprit de compromis", sur le ton Barack Obama est resté très marqué par l'épreuve qu'il a traversée. Il n'est pas sûr qu'il ait tout à fait pardonné aux Républicains ce qu'ils ont tenté de lui infliger.