BFM Business
International

Brexit: comment Bruxelles veut convaincre Cameron de rester

David Cameron estime qu'il y a encore du travail à effectuer

David Cameron estime qu'il y a encore du travail à effectuer - Emmanuel Dunand - AFP

Le président du Conseil européen, Donald Tusk a présenté ce mardi 2 février ses propositions pour assurer le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Avec notamment un mécanisme de frein limitant pendant quatre ans maximum les aides sociales à destination des migrants venant d'autres pays européens.

Comment maintenir le Royaume-Uni dans l'Union européenne? Le président du Conseil européen, Donald Tusk a tenté d'y apporter une réponse en publiant ce mardi 2 février ses propositions de réformes pour éviter un "Brexit". "Être ou ne pas être ensemble, telle est la question". Voilà ce qu'a lancé Donald Tusk sur Twitter en publiant ces propositions.

En premier lieu, le président du Conseil européen propose la possibilité de limiter jusqu'à quatre ans les aides sociales pour les immigrés en provenance d'autres pays de l'Union européenne. Ce mécanisme de sauvegarde, appelé "frein d'urgence", pourrait être activé en cas d'afflux exceptionnel de travailleurs d'autres États membres, si les services publics du pays d'accueil sont débordés ou si leur sécurité sociale est victime d'abus répétés.

Carton rouge

Cette "situation exceptionnelle" existe aujourd'hui au Royaume-Uni, selon Bruxelles. Ce frein d'urgence pourrait donc entrer en vigueur, dès que Londres décide formellement de rester au sein de l'Union européenne, soit au lendemain du référendum dont la date n'a toujours pas été fixée.

Donald Tusk a par ailleurs répondu à l'une des demandes de David Cameron en proposant "un système de carton rouge" qui permettrait, sur décision de plus de la moitié (55%) de l'ensemble des parlements nationaux de l'Union européenne, de stopper des projets législatifs de la Commission européenne.

Réagissant sur Twitter à ces propositions, David Cameron a estimé que ces propositions présentaient "de réels progrès" tout en estimant qu'il y avait "encore du travail à faire".

Delphine Liou, édité par J.M.