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Brexit: Hollande sonne la fin des négociations

François Hollande ne veut pas de "nouveaux ajustements"

François Hollande ne veut pas de "nouveaux ajustements" - Stéphane de Sakutin - AFP

Le président de la République a affirmé ce mercredi 3 février qu'il s'opposait à toute "nouvelles négociations", souhaitant que le compromis annoncé la veille par la Commission européenne soit respecté.

Pour François Hollande, Londres va devoir se contenter de ce que la Commission européenne a proposé mercredi. Le président s'est, en effet, dit opposé à toute "nouvelles négociations" sur les demandes britanniques pour éviter un Brexit lors du prochain Conseil européen des 18 et 19 février. 

"Nous sommes favorable à ce que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne. Le compromis qui a été trouvé permet sans doute de trouver des solutions à des problèmes qui, jusqu'à présent, paraissaient difficiles à régler mais, au Conseil européen, il ne pourra pas y avoir de nouveaux ajustements" ni "de nouvelles négociations", a affirmé le président de la République dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien avec la Première ministre polonaise, Beata Szydlo.

Respect de la libre circulation des personnes

"Nous sommes arrivés à un point qui doit permettre de donner aux Britanniques les assurances nécessaires dans le respect des principes européens", a-t-il ajouté. "Nous sommes attachés à la libre circulation, à ce que les pays qui ne sont pas membres de la zone euro soient informés de tout ce qui se décide dans la zone euro mais il ne peut pas y avoir de veto de pays hors zone euro à l'égard de ce que nous avons à faire dans la zone euro", a-t-il aussi souligné.

La veille le président du Conseil européen, Donald Tusk, avait présenté plusieurs mesures destinées à maintenir le Royaume-Uni dans l'Union européenne, avec notamment la possibilité de limiter les aides sociales aux migrants provenant d'autres pays de l'UE pendant une période de quatre ans maximum. David Cameron avait alors réagi sur Twitter en estimant qu'il restait du travail à accomplir même si ces propositions allaient dans le bon sens.

J.M. avec AFP