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Les annonces de Hollande: "une bonne nouvelle" selon Bruxelles

Bruxelles a, à son tour, salué les annonces de François Hollande.

Bruxelles a, à son tour, salué les annonces de François Hollande. - -

La Commission européenne a, ce mercredi 15 janvier via un porte-parole, approuvé les mesures dévoilées la veille par le président de la République. Celui-ci a justement répondu aux recommandations formulées il y a quelques mois par l'exécutif européen.

Bruxelles donne un bon point à Paris. Ce mercredi 15 janvier, la Commission européenne a fait savoir par l'intermédiaire du porte-parole Olivier Bailly qu'elle approuvait les annonces dévoilées la veille par François Hollande.

"Les mesures considérées devraient selon nous renforcer la compétitivité des entreprises françaises et avoir des effets bénéfiques sur la croissance et l'emploi", a-t-il souligné, qualifiant ces mêmes mesures de "bonne nouvelle".

"La Commission va soigneusement examiner tous ces éléments et les prendra en compte dans ses prévisions économiques dans les semaines à venir", a-t-il poursuivi.

Un constat commun sur les réformes structurelles

Il faut dire que les propos de François Hollande avaient tout pour plaire à l'exécutif européen. "Les objectifs (...) suivent les recommandations que nous avions faites l'an passé", a d'ailleurs explicitement reconnu Olivier Bailly.

Dans son discours, François Hollande a ainsi souligné la nécessité de mener des réformes structurelles pour réduire les dépenses de 50 milliards d'euros. Ce que Bruxelles réclame à cor et à cri depuis longtemps.

"La Commission salue cet effort visant à réduire les dépenses pour résoudre le déficit", s'est logiquement réjoui son porte-parole. "Nous soutenons ce que le président Hollande a dit, des économies doivent être réalisées par la Sécurité sociale et par les collectivités territoriales", a-t-il rappelé.

Autre desiderata de la Commission européenne auquel François Hollande a répondu: la baisse du coût du travail, le président ayant promis "l'abandon des cotisations familiales pour les entreprises d'ici à 2017". De quoi alléger leurs charges de 30 à 35 milliards d'euros.

Outre Bruxelles, l'Allemagne a également approuvé les déclarations du président français. Un porte-parole du gouvernement allemand a ainsi déclaré que François Hollande a fait "d'importantes propositions" en matière financière et économique.

J.M. avec AFP